Sarkozystes, comptez-vous, regardez-vous bien droit dans les yeux. Imaginez-vous maintenant dans 15 ans. Pour mieux vous situer, pensez aux mitterrandolâtres d'antan, ceux qui ne voyaient rien ou ne voulaient rien voir de ses turpitudes, de ses écoutes, de ses amitiés douteuses. Vous y voilà, ce souvenir de honte heureusement gommé par le temps, ce petit secret au fond de vous qui vous rattrape au gré d'un souvenir, d'une image dans un documentaire historico-politique.
La chute sera longue et lente, il n'aura pas la chance de Mitterrand de mourir avant qu'on puisse s'intéresser de plus près à tout ça, cette déchéance vous apparaîtra alors comme un long souvenir douloureux mais qui finit par passer. Ce sera dur mais vous vous en remettrez, comme les Mitterrandolâtres s'en sont remis. Comme eux, peut-être vous nierez "moi non, Sarkozy, j'aimais bien son dynamisme mais c'est tout, puis c'est vrai qu'il a fait des trucs pas forcément jolis jolis", et c'est compréhensible.
Allez, on va de l'avant, maintenant ?