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Billet de blog 16 septembre 2025

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Programmation du Festival de Fameck 2025

Le Festival du Film Arabe de Fameck - Val de Fensch a le plaisir de vous communiquer le détail de la programmation de sa 36e édition qui aura lieu du 2 au 12 octobre 2025.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1
La petite dernière de Hafsia Herzi © June films Katuh studio Arte France mk2films

Au total 47 films seront projetés toutes sections confondues : 35 longs métrages et 12 courts métrages (fictions, documentaires ou films d’animation). La manifestation met également à l’honneur le Liban comme pays invité. Le jury longs métrages est présidé par le réalisateur Khalil Joreige. Le cinéaste Costa-Gavras est le parrain d'honneur du festival qui aura le plaisir de l’accueillir en compagnie d’Edwy Plenel les 3 et 4 octobre pour des rencontres et une présentation de films. De nombreux autres temps forts sont également programmés : table ronde en partenariat avec le Syndicat Français de la Critique de Cinéma et Mediapart, soirées thématiques (autour de la comédie ou du polar), séances spéciales, hommage à Mohammed Lakhdar-Hamina, etc.

DES FILMS POUR TÉMOIGNER, POUR RÉSISTER, POUR ESPÉRER, POUR NE PAS OUBLIER

La plupart des films de cette 36e édition sont autant de miroirs des traumatismes et des blessures, individuels et collectifs des pays frappés par les conflits passés et contemporains.

Les cinéastes racontent les luttes quotidiennes et les espoirs de sociétés en crise et en résilience. À nouveau, l’actualité est très présente avec le cinéma palestinien, témoin d’une réalité désespérante : From Ground Zéro de Rashid Masharawi, La vie qui nous reste de Dorra Zarrouk,

Illustration 2
Put Your Soul On Your Hand and Walk de Sepideh Farsi et Fatma Hassona © Rêves d'eau productions

de Sepideh Farsi avec Fatem Hassona, Once Upon A Time in Gaza de Tarzan et Arab Nasser, un film contre l’oubli. Mais aussi, retour sur le passé avec Hanna K, de Costa-Gavras, Wardi de Mats Gorund et avec le film événement de cette édition, Palestine 36 d’Annemarie Jacir, qui représentera le cinéma palestinien aux Oscars 2026.

Le cinéma libanais, avec ses films porteurs d’émotions, représente un support essentiel de la mémoire collective et un moyen d’explorer les défis contemporains d’un pays en souffrance : Arzé de Mira Shaib, Dans le cœur une hirondelle de Rima Samman, La force du Coquelicot de Mona Hammoud, Leïla et les loups, film culte de la pionnière Heiny Srour, Memory Box de Joanna Hadjithomas et Khalil Joreige (Grand Prix du Festival de Fameck en 2021), Portrait d’un certain Orient de Marcelo Gomes. Le quatrième mur de David Oelhoffen frappe par sa vision d’un pays déstabilisé dont les habitants gardent pourtant l’espoir.

L’histoire singulière des relations entre l’Algérie et notre pays est toujours très présente dans Fanon de Jean-Claude Barny, et Deux vies pour l’Algérie de Jean Asselmeyer et Sandrine Malika-Charlemagne.

Illustration 3
Sirāt de Oliver Laxe © Pyramide Distribution

Certains cinéastes apportent des moments de divertissement avec des films au ton plus léger, inspirés par l’environnement familial, tels que Le printemps vient en riant de Noha Adel, Sur la route de papa de Nabil AitakkaouaIi et Hakim Zouhani dans lequel de nombreux festivaliers se reconnaîtront, La vie après Siham de Namir Abdel Messeeh ponctué de beaucoup d'humour malgré un sujet sérieux, Sirāt d'Oliver Laxe qui nous ouvre les horizons infinis d'un no man's land quasi-désertique.

Les festivaliers ne seront pas surpris de retrouver les thèmes récurrents qui traversent également les cinématographies du monde contemporain : exil, immigration, identité, racisme avec La petite dernière de Hafsia Herzi, Dounia, le grand pays blanc d’André Kadi et Marya Zarif, La vallée de l’exil de Anna Fahr, Portrait d’un certain Orient de Marcelo Gomes, Promis le ciel de Erige Sehiri, Reine mère de Manele Labidi, Vers un pays inconnu de Mahdi Fleifel et Wardi de Mats Gorund.

Illustration 4
Alger de Chakib Taleb-Bendiab © Temple Production

De nombreux cinéastes portent un regard aiguisé sur leur société pour en dénoncer la corruption, les excès du patriarcat et des traditions, l’autoritarisme du pouvoir et d’autres dérives : Alger de Chakib Taleb-Bendiab, Les aigles de la République de Tarik Saleh, Le pont de Walid Mattar et Leyla Bouzid, Sh’hili du lanceur d’alerte Habib Ayeb, Songs of Adam de Oday Rasheed, The President’s Cake de Hasan Hadi qui s’inscrit avec beauté dans les pas d’Abbas Kiarostami.

Pouvons-nous imaginer la somme d’espoirs et d’enthousiasme que doivent mobiliser ces jeunes cinéastes pour mener à bien leur projet cinématographique ?

Le Festival rend un vif hommage à la beauté de leur engagement.

L’équipe de programmation

Programme complet sur www.festival-fameck.com

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