Amour
Avec Cerveaux mouillés d’orage, Karine Lhémon filme deux femmes, Laurence et Hélène. Elles forment un couple tendre au coeur d’une société patriarcale et validiste. Un couple avec ses difficultés, qui cherche la bonne distance pour l’épanouissement de chacune. Mais un couple qui est parvenu à construire sa petite bulle, dans laquelle la réalisatrice parvient à se glisser. Une petite bulle d’amour, d’un amour beau à voir.
Invalidité
Avec Laurence en particulier, tout est lent : s’habiller, monter un escalier, prendre son petit déjeuner… Le film nous met à son rythme de personne porteuse d’un handicap - et curieusement, au lieu de nous sentir gêné.es, peu à peu nous apprécions autrement chaque mouvement, chaque geste. La société validiste est partout. Nos aménagements quotidiens le démontrent, qu’il s’agisse des systèmes d’ouverture des portes ou de l’accès au bord de la Garonne. Mais « je veux vous montrer que je peux » affirme Hélène. Que je peux être autonome. Que je peux être heureuse.
Gouinistan
Cerveaux mouillés d’orage sera présenté mercredi 9 juillet à 18h en grande salle en présence de sa réalisatrice. Il sera précédé du court-métrage Une pièce où tu redeviens entière, d’Annouk Bazile, en sa présence également. Ces films sont programmés dans le cadre de l’habituel Zoom pays du Festival Résistances consacré cette année au Gouinistan. Un monde à la fois imaginaire et bien réel, peuplé d’une communauté de queers et de lesbiennes sorties de l’hétéro-patriarcat et qui partagent des liens affectifs, culturels, politiques, et plus si affinités...

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