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Billet de blog 11 juillet 2025

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Pour un féminisme cash

La photographe Manon Aubel découvre Françoise d’Eaubonne, s’enthousiasme et décide de retracer la vie de celle qui inventa le terme « écoféminisme ». Et c’est peu dire que ce fut un personnage…

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Françoise d’Eaubonne est d’abord, par goût et par nécessité économique, une écrivaine qui publie beaucoup, et des ouvrages en tout genre. A revoir les émissions littéraires dans lesquelles elle était invitée, il est évident qu’elle détonne! Une vraie pro de la punchline avant l’heure. Et sur beaucoup de sujets, elle anticipe les combats de notre époque. Femme libre, militante du MLF, mère critique de la maternité, elle participe à la fondation du FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) et à des sabotages anti-nucléaires. Dans sa vie comme dans ses fictions, elle interroge la place de la violence dans les luttes politiques. 

Dans le documentaire Françoise d'Eaubonne - une épopée écoféministe, son fils Vincent, son fils « adoptif » Alain Lezongar, ou son petit-fils David Dufresne témoignent chacun à leur manière d’un héritage vivant - pour des hommes… L’historienne Caroline Goldblum, l’éditrice Isabelle Cambourakis et sa biographe Elise Thiébaut partagent elles aussi autour de cette figure inspirante, à partir des archives que Françoise d’Eaubonne avait déposé à l’IMEC. Un site internet portant son nom, tenu par « La bande à d’Eaubonnot », présente d’ailleurs les nombreux et nombreuses enfants de Françoise, signe d’un héritage vivant qui parcourt plusieurs générations.

Vincent d’Eaubonne est venue accompagner la protection du film. S’avançant comme un héritier parmi d’autres, il partage aussi sur la façon dont il appelait « Françoise » et sur sa vieillesse. Connaissant des conditions de vie modestes, mais décentes, elle semble avoir surtout souffert du manque de visibilité, au regard de l’oeuvre importante publiée (plus d’une centaine d’ouvrages). Le plus émouvant et le plus parlant étant la façon dont son fils, qu’elle n’a pas élevé, parle d’elle toujours au présent. 

PS : l’actualité de réédition des livres de Françoise d’Eaubonne est riche. Vous pouviez aussi trouver ses livres (comme David Dufresne) dans la déco des bibliothèques de démonstration du BHV, ou (comme moi) au hasard des bouquinistes. 

Illustration 1
Une sacrée bonne femme

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