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Billet de blog 28 juin 2025

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"Fréquence Julie", feel good et psychiatrie

Quand le portrait d’une femme noire diagnostiquée schizophrène peut nous faire du bien à tous.tes.

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Soutenir du regard

Pour Mia Ma, faire le portrait de Julie, c’est d’abord faire le portrait d’une amie de longue date. Ce que nous allons comprendre très vite, c’est que le regard porté sur Julie la soutient et participe de sa réinscription dans le monde. Mia peut dire à Julie qu’elle est belle, Julie peut ne pas la croire, mais Mia filme Julie comme une belle femme. Et cela change tout. Le film n’enferme par la personne psychiatrisée dans sa maladie mais tisse des rencontres. Il témoigne de l’importance de l’entourage et de la justesse de son positionnement dans le parcours de Julie.

Rétablissement

Est-ce qu’on parle de « rétablissement » lorsqu’on parvient à affronter ses troubles et à vivre avec une vie apaisée, se demande la réalisatrice? Après nous avoir rendu Julie incroyablement attachante, Mia l’embarque sur les traces de son passé. La question de l’origine des troubles les ramène à des maltraitantes vécues dans l’enfance. Le portrait de Julie interroge alors notre propre représentation de la maladie mentale : n’est-elle pas finalement une tentative pour vivre avec la douleur? les violences faites aux enfants ne réclament-elles pas une prise de conscience collective?

Fréquence Julie sera projeté dimanche 6 juillet à 21h en présence de sa réalisatrice.

Illustration 1
Julie, un regard singulier sur la réalité © Mia Ma / Vraivrai Films

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