04/02/16
La came isole. Nous avons l’impression de vivre dans un hôpital psychiatrique dont les patients se seraient emparés du bureau de la direction. Quand on fréquente ce genre d’endroit on est saisi par le doute tellement le spectacle est déconcertant. Nos politiques n’ont actuellement qu’un seul souci ….la déchéance de nationalité. Ce n’est pas le terrorisme, le chômage ou l’arrivée du chicoungougna qui les obsède non ! c’est comment prendre une décision qui va concerner quelques rares individus , condamnés pour terrorisme , dans quelques décennies. Rappelons que tout le congrès , debout , avait fait un triomphe à Hollande qui proposait ce type de sanction. Après une intense réflexion philosophique 50% des représentants du peuple sont pris de doutes. Comme quoi il n’y a que les imbéciles qui ne tournent pas casaque.
Ailleurs nos agriculteurs barrent les routes , parfument nos CRS et brûlent des pneus afin d’attirer l’attention , s’estimant au bord du gouffre. Ils exigent de l’Etat des aides , des subventions et des amnisties fiscales. Ces paysans , passés de 6.500.000 en 1945à 400.000 à ce jour ( c’est la faute à Hollande) votent depuis toujours à droite et ont nommé à la tête de la FNSEA ( annexe de l’UMP largement responsable de l’état désastreux de notre agriculture) un milliardaire de l’industrie agro-alimentaire …c’est à dire l’un de leurs fossoyeurs. Au fou !. Il suffit d’admirer à l’Assemblée le responsable des REPS Jacob, un ex grand céréalier, assis aux côtés de la vice- présidente de la FNSEA pour apprécier la situation. Dans notre société qui a fait le choix du libéralisme je trouve étrange que tous se tournent vers l’état pour éviter la faillite. Nous ne sommes pas en Ukraine en 1930 ou en Chine en 1950 et ce n’est pas la dictature socialiste qui décide du prix du lait ou du kg de porc. C’est , paraît-il , au sacro saint « marché » de réguler , sans à coups , les échanges commerciaux . Le Foll a bien tenté d’imposer un prix minimum du kg de porc ( 1€,40 ) mais , aussitôt , les grosses entreprises concernées ont agit afin de faire s’effondrer les cours. Ils ont appliqué la loi de fer du commerce libéral a savoir….mettre a genoux les producteurs de façon à encaisser une marge bénéficiaire maximale lors de la revente des produits acquits par le chantage. Etant soumis à une « concurrence libre et non faussée » je ne vois pas comment l’état peut intervenir dans ce contexte. Hier la PAC assurait les fins de mois .Les aides s’amenuisant la réalité des confrontations commerciales imposent de baisser le rideau. Même appel à l’état , incompréhensible , celui des taxis ( entre nous les pires du monde civilisé) . Ceux-ci avaient organisé leur profession de façon à maintenir , à minima, le nombre de professionnels . La rareté assurant une valeur maximale des licences . Il est étrange que beaucoup de libéraux soient d’ardents amateurs du numérus closus. Dès que ces libéraux de cœur sont confrontés à la concurrence c’est la jacquerie et l’appel à l’état. Au fou !
Ces aides exigées seront abondées par nos impôts et les bénéficiaires seront, bien souvent, des partisans de l’optimisation fiscale.