04/04/17
La St Hubert.
La chasse au Macron est ouverte. Dans les chenils les chiens s’agitent comme jamais , les chaînes sont mises à rudes épreuves (surtout BFM) et les chasseurs vendent la peau de l’ours avant de l’avoir tué . La meute comprend quelques molosses à l’appétit féroce et aux dents qui raclent le parquet mais aussi des petits roquets qui se voient tous chefs de meute. Ceux- ci on les yeux plus grands que l’estomac et ils n’effraient que les croquettes. L’ensemble ne comprend que deux femelles mais l’une jappe avec violence et possède une dentition de caïman.
La curée n’est pas évidente car le gibier est jeune, en pleine possession de ses moyens ….qui , d’ailleurs, dépassent la moyenne. Il a du flair, des réflexes, il laisse peu de traces et sent rapidement ceux qui en veulent à sa peau. Il est difficile à cerner car il bondit de droite à gauche avec agilité. C’est une sorte de kangourou avec , paraît-il , la poche bien pleine. En général sa position est adroite car il n’est pas gauche.
Comme souvent la chasse en meute peut s’avérer dangereuse. L’un des chiens,
bavant de rage , peut agresser l’un des participants et déclencher , sans le vouloir, une bagarre générale d’ou pourrait émerger un nouveau chef de meute plus ou moins amoché …tandis que certains de ses concurrents sortiraient de l’épreuve avec la queue basse entre les pattes. C’est la glorieuse incertitude du sport. Malgré tout il ne faudrait pas que l’un des champions de la meute se fasse estropier lors de l’hallali étant donné que de nombreux joueurs ont misé gros sur certains d’entre eux en espérant récupérer leur mise , au centuple, si leur favori réussissait à installer sa niche à l’Elysée.
De même il ne faudrait pas non plus que tous rentrent bredouilles car , dans ce cas ils tirent sur le petit gibier et souvent les boîtes de cons servent.