12/03/17 Troubles
Nos compatriotes, saoulés par le salmigondis quotidien , ne perçoivent pas les difficultés rencontrées par nos politiques. Personne n’imagine la vie de patachon que les circonstances leur imposent. En ces temps ou personne ne sait plus ou il habite la tension ,voir le tournis, subis par tous ces vrais héros qui ont fait don de leur personne au pays , suscite peu la compassion du peuple. Celui-ci , assez égoïste, fait une fixette sur le chômage, la mal bouffe, le mal logement et s’étonne que les actionnaires se goinfrent pendant que le SMIG stagne. Tous savent que nombre de nos politiques , rétribués chichement , ont tendance à arrondir leurs fins de mois grâce à des opérations que les jaloux qualifient de crapuleuses. Ils suivent l’adage « tout ce que l’on peut prendre à la main y a pas besoin d’échelle !» . Le peuple est souvent compréhensif. La période Sarko a adoucit les mœurs à ce sujet. D’ailleurs son « frère » Balkany siège toujours à l’Assemblée dans un « con s’en suce » général. Un jugement sévère ne peut s’imposer dans les circonstances abracadabrantesques que nous vivons. Rappelons que Juppé menant la course …. A droite ils étaient tous Juppéistes à la primaire. Vu le résultat du vote ils sont devenus Fillonistes en 24h , terrorisés à l’idée de voir s’éloigner la bonne « sousoupe » . Hélas ( 3 fois) il a fallu , en urgence , changer de cheval compte tenu du Pénéllopegag . Puis se ressaisir et foncer , à nouveau chez Fillon qui , assis sur le coffiot , avait repris la main. Des drames personnels nous tirent les larmes. Fenech qui, depuis la maternelle , rêvait d’être ministre de l’intérieur ,joue Juppé . Hélas ( 3 fois ) celui-ci boit la tasse . Fenech tente la conjuration de palais ….qui foire …donc il se précipite à nouveau dans les bras du séducteur Fillon . Il faut oser rentrer à la maison après de telles péripéties. Même désordre mental chez Ciotti qui, lui aussi, bavote à l’ idée de s’installer place Beauvau et qui dans ce pataquès a du frôler l’attaque fatale. A cette idée le désespoir nous gagne. Ce métier de politicard devient pire que celui de vidangeur. A gauche c’est moins pire tout en étant désespérant Hamon est « bien brave » comme on dit dans le sud-ouest mais il ne « fait » pas président. A notre époque ce qui compte c’est de « faire » plutôt que « d’être » . Mélenchon va mourir « debout » . Macron peut enlever le morceau et nous emmener dans la troisième voie …celle sans issue.
La taulière de la firme Le Pen jappe très fort en affirmant n’importe quoi et il semble que , malheureusement, ses adversaires soient peu capables de hausser le ton et de mettre en charpie ses élucubrations ….ce qui est le minimum que l’on est en droit d’espérer.