15/08/17
L’amer monte.
Le bon peuple lâche enfin un profond soupir de soulagement. Celui-ci est probablement à l’origine des tempêtes que nous subissons cet été. En effet les sondages font le constat d’un fort ralentissement de la Macronite aigüe. Cet écroulement redonne espoir. En un mot la dictature annoncée par les experts ( C’ dans l’air, Bourdin, et l’ensemble de la presse en général) et que nous promettait l’arrivée au pouvoir de Jupiter, dit Bonaparte , dit le Pharaon , semble s’éloigner. Après un trimestre de règne absolu Macron fait pire qu’Hollande côté sondages. Ce qui semblait impossible tant notre ex –Président avait œuvré pour nous faire oublier Deschanel ou simplement Chirac …devenu une véritable icône depuis sa condamnation à 2 ans avec sursis. Rendons aux merdias ce qui leur appartient. Ce sont eux qui ont terrassé en un temps record cet adolescent trop gâté qui a , grâce à dieu, réduit le PS à une parodie du radeau de la Méduse et les REPS à une mini tribu décadente prête à l’implosion. Avec Hollande les merdias , véritables entreprises de démolition qui devraient être rattachées aux travaux publics , avaient ,dès le premier jour, « informé » le peuple des tares du locataire de l’Elysée … « incapable de faire un nœud de cravate, grassouillet ,trop mou pour faire fusiller son tailleur etc ». Ce qui lui a permis de tenir c’est qu’il faisait pleuvoir à chacune de ses sorties ce qui abondait les nappes phréatiques et donc calmait la FNSEA. Sa fréquentation assidue des journalistes, qui brodaient sur ses confidences, ont fini par persuader les Français qu’il fallait en finir avec cette dictature socialiste ( pire que celle de Sarko paraît-il), molle du genoux, qui nous menait à l’abîme. Avec le tour de magie de Macron le bon peuple reprenait espoir. Hélas ( 3 fois) cet ados prétentieux a commis une erreur fatale ….il n’a pas traité ,avec le respect qui lui est dû , le marais médiatique. Pour être respecté encore faut- il être respectable , me direz vous, et la cote des journalistes étant équivalente à celle des politiques il semble que la question se pose. Macron , bien que dit « libéral », passe donc à la moulinette d’une presse qui appartient à 90% aux maîtres de la banque et de l’industrie. Ceux-ci ayant, étrangement , investi des fortunes à perte pour , d’une façon désintéressée, informer le citoyen et le tenir par la main les jours de vote , ne tolèrent pas que leurs joujoux soient dévalorisés. Il nous est donc signalé que les 100 premiers jours de Macron ne sont qu’une série de couacs et que couac qu’il dise ou couac qu’il fasse il ne s’agira que de couacs supplémentaires. En fait Macron a commis une seconde faute impardonnable. Il a créé le désordre dans un système qui fonctionnait à la perfection depuis des décennies. Les possédants possédaient toujours plus, le sous prolétariat somnolait fasciné par les écrans , saoulé par les médias et distrait par le spectacle de nos assemblées ou nos élus donnaient dans le comique sans retenue. Si Macron s’installait dans la dictature il serait fort capable d’exiger la fermeture de la buvette de l’Assemblée. Ou va-t-on ? halte au feu !. Heureusement Mélenchon , qui était déjà secrétaire d’état sous Mitterand ( Mitterand ….. vous vous souvenez ?) et ses révolutionnaires sans cravates vont charger le foyer de la chaudière pour faire monter la pression .Une soupape de sureté va s’imposer. A l’évidence cette génération « d’anciens » ( 4 mandats en moyenne) , caractéristique de notre ex monde politique , était autrement plus crédible que ces jeunes morveux qui jouent au député , avec couacs à la clef, en se montrant incapables de mettre en œuvre, en 100 jours, tout ce que leurs prédécesseurs ont omis de réaliser en 30 années.
Finalement l’anti Macronisme est tellement caricatural qu’il pourrait m’inciter, avec un pédigrée de gauche et des années de syndicalisme, à voler au secours de notre Président , par humanité, dans le cadre de la lutte pour les espèces en danger.
Il est possible que je ne sois pas le seul à réagir de la sorte.