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Billet de blog 6 juin 2013

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Estrosi fait voter une dette de 383 millions d’euros au Conseil Municipal et « attaque » Dexia !

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Tout va bien dans le meilleur des mondes. La Ville de Nice avoue 828,1 M€ de dépenses et 840,1 M€ de recettes. C’est merveilleux de constater que la cinquième ville de France a un budget positif. Et si l’opposition n’a pas voulu voter ce résultat magnifique, la majorité du conseil l’a adopté comme une véritable chambre d’enregistrement. Pourtant, pour arriver à un tel bilan, on a endetté les niçois : 383,6 millions d’euros qu’il va bien falloir rembourser un jour ou l’autre.

Mais en réalité ce n’est pas tout ! Car à cette dette qui semble être un détail dans la gestion municipale, il faut rajouter le milliard de la Métropole ! En effet les transferts de compétences au niveau des employés s’accompagnent du transfert de la dette, voire de la création de cette dernière. De plus il paraitrait que le Conseil général accuserait une dette de un milliard également. Vu le nombre d’habitants du département, 50% retomberaient sur le dos des métropolitains, donc des niçois. Pourtant le Conseil général ne devrait avoir aucune action sur le territoire métropolitain…

Le total est donc d’environ 1.800.000.000 euros ! Enorme !

Alors le président-député-maire de Nice a eu une idée : les emprunts toxiques. Ils seraient le fait de la municipalité précédente, celle de Jacques Peyrat. L’un des huit emprunts aurait été souscrit auprès de la banque Dexia. La banque franco-belge est spécialisée dans le financement des collectivités locales, et nombreuses sont ces dernières qui, en France, se sont adressées à elle, dont la mairie de Nice. Et lors du début de la crise les états français, belges et luxembourgeois ont dû alimenter la banque pour éviter une faillite. L’affaire Dexia était déclenchée, considérée comme la plus grande catastrophe de l’histoire de la banque en France par de nombreux médias. Les contribuables français vont débourser 3 milliards d’euro pour renflouer la banque. Mais en 2011 la banque accuse une perte d’un montant de 11,6 milliards d’euro.

C’est donc cette banque en faillite que veut attaquer Christian Estrosi, c’est à dire la Caisse des dépôts et consignations et les états français et belge, actionnaires de la banque.

Christian Gallo - © Le Ficanas ®

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