Hallumi ( nom d'emprunt) , 43 ans vient de se faire opérer d'un cancer féminin dans l'un des hôpitaux de la ville de Toulouse. Comme ses enfants habitent loin et travaillent, ils ne peuvent la soutenir et l'accompagner durant cette épreuve. N'ayant pas les moyens financiers de se louer un logement, l'hôpital lui imposant un service ambulatoire de jour avec entrée tôt le matin, opération dans la matinée, et sortie de l'hôpital après que les effets de la chirurgie se soient à peu près dissipées, elle a pu être logé dans un refuge d'accueil pour femmes sans-abris. Ici se côtoient des femmes de toutes origines et de tous horizons, elles ont toutes des difficultés à s'insérer dans la vie de la cité car la vie au foyer est particulière, c'est un lieu qui est géré par une association. C'est ici que se trouve Hallumi suite à son opération. Il lui ait attribué une chambre en partage avec une autre personne sans logements. Le lendemain elle doit retourner à l'hôpital pour d'autres examens et le suivi. L'hôpital se trouvant à quelques stations de métros.
Johanne ( nom d'emprunt ) un jeune étudiant d'outre-rhin vient lui aussi de se faire opérer, à la main pour X raisons dans un des hôpitaux de Toulouse. Comme l'opération n'a nécessité qu'un accueil ambulatoire de jour il est allé dormir dans une auberge de jeunesse. Il est venu ici parce qu'il n' y avait pas la spécialité chirurgicale dont son cas avait besoin autour de lui. Même si en apparence il peut avoir l'air mieux loti qu'Hallumi, dans les deux cas, ces personnes sont des "rescapés" de la pandémie. Leurs opérations respectives ont été prise en charge grâce au fait que le déconfinement ait eu lieu, permettant ainsi de réorganiser les chirurgies ayant été considérés du temps de la pandémie, comme "non urgentes". Le problème étant plus relatif au suivi post-opératoire, ces personnes n'ayant pas le temps de rester à l'hôpital ou dans un lieu de convalescence plus propice au repos nécessaire suite à une anesthésie dûe à une chirurgie.
Pour faire bénéficier à ces rescapés post-pandémiques de soins adéquats, une revalorisation des salaires avec les conditions de travail du milieu hospitalier permettrait de faire preuve d'une évolution nécessaire au milieu hospitalier français, la pauvreté des droits du personnel hospitalier avec la vétusté de certaines structures, semblant contradictoire avec les techniques de pointe de certains corps médicaux pour lesquels visiblement des personnes hors métropole se déplacent. Penser l'hôpital public comme une nécessité où l'argent investi dedans peut l'être à perte parce que perçu comme un moyen et non une fin en soi avec une politique de rendement rendrait ainsi possible d'autres techniques de gérances. Il est à souligner que la fermeture de l'Ecole Nationale de l'Administration peut être en partie responsable de cela. La création d'établissements relatifs à l'accueil de personnes étant en sortie hospitalière post-ambulatoire peut permettre d'accueillir ces personnes patientes dans un autre cadre que celui de l'hôpital, le cadre aidant lui aussi à la guérison. Ces autres lieux permettraient aussi aux patients d'être accueilli dans des conditions plus propices à un suivi post-hospitalier, les foyers pour adultes comme les auberges de jeunesses ayant parfois des dortoirs ou des chambres à plusieurs lits qui ne sont pas des lieux propices pour les personnes sortant d'un milieu hospitalier pour des raisons hygiéniques.
En conclusion il est possible de noter que la ville de Toulouse, en tant que ville étudiante dans diverses matières offre un cadre de vie plutôt plaisant, derrière cette image comme indiqué avec les deux exemples montrés à partir de Toulouse, il y a aussi les coulisses qui ne sont pas mis en avant ce qui est compréhensible à moins d'un an de la Coupe du Monde de Rugby. Au vu de l'histoire de la ville et de sa population descendante, c'est oublié ses origines : "Coudées Sacrées- Coudées Paysannes". Le savant mélange du public, du privé, du collectif pouvant ainsi résulté d'avancées sociales, solidaires, humaines.