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Billet de blog 27 juin 2014

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Les chiffres du chômage doivent nous faire réagir

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Une fois de plus les chiffres du chômage sont tombés et il ne sont pas bons 

Un peu plus de 24000 demandeurs d'emploi supplémentaires au mois de mai viennent grossir les rangs de ceux qui fréquentent Pôle Emploi.

Le Chômage de jeunes ne baisse plus et les seniors continuent à venir s'inscrire.

La situation est très préoccupante et les mesures prises à ce jour se révèlent largement insuffisantes pour endiguer ce flux.

La croissance en dessous de 2,5 points ne permet pas la création d'emploi mais au contraire accentue l'augmentation inéluctable du chômage 

Le ministère de l'économie annoncé pour 2014 à 1 % ce qui signifie que nous sommes loin très loin d'une baisse du chômage.

À ce jour nous avons laissé les partenaires sociaux négocier des accords censés améliorer la situation mais le patronat ne fait pas jeu égal avec les organisations syndicales trop faibles et trop désunies pour peser assez pour faire valoir les intérêts des salariés.

Sur le CICE il est indispensables que les français puissent avoir des études sérieuses pour connaître l'impact que vont avoir les crédits d'impôts redistribuer en ce moment sur la lutte contre le chômage et la relance de l'économie !

J'entends dans les médias que pour le pacte de responsabilité le MEDEF et la CGPME trouvent qu'on leur demande encore trop d'efforts et qu'ils veulent aller encore plus loin pour obtenir encore plus de la part du gouvernement.

En ce qui concerne la nouvelle convention d'assurance chômage on nous parle beaucoup des droits rechargeables mais très peu de la baisse des montants d'indemnisation et de leur durée.

La situation économique et la faiblesse des syndicats rendent inopérante la sociale démocratie.

Il fait donc quel état intervienne comme il le fait pour les entreprises.

Il faut donc comme le préconise Karine Berger distinguer dans le budget le déficit structurel du déficit conjoncturel.

Il est du devoir du gouvernement de lutter certes contre le déficit structurel mais de laisser filer le déficit conjoncturel pour prendre des mesures fortes afin de favoriser le partage du travail, la création d'emplois non délocalisables, financer des formations et améliorer l'indemnisation du chômage.

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