florence augier

Abonné·e de Mediapart

26 Billets

0 Édition

Billet de blog 31 mars 2016

florence augier

Abonné·e de Mediapart

J'accepte les excuses

florence augier

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Hier Le président de la République a annoncé solennellement qu’il mettait fin au débat sur la révision constitutionnelle faute d’accord entre les deux chambres, après quatre mois de débats souvent vifs en particulier concernant la déchéance de nationalité. 
Force est de constater que la notion d’unité nationale a du plomb dans l’aile.
Alors que l’ensemble des citoyens de notre pays se sont retrouvés unis face à l’horreur des attentats qui ont endeuillé notre pays il est pour le moins paradoxal que la représentation nationale n’arrive pas à rédiger un texte de compromis qui satisfasse tout le monde et qui soit un signe fort pour l’ensemble de la société.
Quelle image les politiques renvoient ils aux citoyens ? 
Une image d’un personnel politique buté arcbouté sur de vieux clivages qui ne signifient plus rien.
Je pense que le texte sur la déchéance avait besoin d’évoluer, il appartenait aux députés et sénateurs d’en faire un article de loi qui respecte la démocratie et ne créé pas de fait deux catégories de citoyens.
Ils n’en ont pas été capables !
Alors qu’ils sont censés représenter l’élite de la nation ils sont incapables de sortir des schémas intellectuels qu’ils ont construits eux-mêmes. Ils vont dans le mur, ils le savent mais ils continuent. Il ne faut pas s’étonner ensuite que l’abstention soit en passe de devenir le premier parti de France.
Il est urgent que nos représentants sortent des tactiques politiciennes qui sont en train de pourrir notre pays et qui l’empêche d’avancer.
Fragiliser le pouvoir n’est jamais bon, bien au contraire. Alors que nous avons besoin d’être rassuré dans ces temps difficiles il est inconscient de vouloir fragiliser la République et son Président 
Alors, oui, je reçois la demande de pardon formulée hier par Jean Christophe Cambadélis.
Je ne la trouve pas ridicule. 
Ceux que je trouve ridicules et indignes de nous représenter ce sont ceux qui ont tout fait pour que ce projet de loi n’aboutisse pas pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’intérêt de la Nation mais pour des calculs bassement politiciens qui visent à fragiliser la fonction présidentielle.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.