Correspondant pour Libération, Le Point et Jeune Afrique, Olivier Dubois a été enlevé à Gao au Mali par un groupe armé djihadiste le 8 avril 2021, alors qu’il se trouvait en reportage dans le cadre de la réalisation d'une interview. Depuis, sa mère et ses soeurs se heurtent au mutisme assourdissant des autorités, et ce à quelques mois des deux élections présidentielles qui auront lieu en France et au Mali.
« Empêcher un journaliste d’exercer ses missions, c’est atteindre une liberté fondamentale qu’est la liberté d’information, estime dans un communiqué Cécile Helle, la maire d'Avignon où se trouve le lycée Mistral dans lequel Olivier Dubois a étudié. Empêcher un journaliste d’exercer ses missions, c’est un clou supplémentaire dans la liberté de la presse. Si aujourd’hui nous appelons à la mobilisation pour la libération d’Olivier Dubois, c’est parce que nous considérons qu’il est essentiel de nous battre face à celles et ceux qui souhaiteraient restreindre l’information. Face à l’obscurantisme des idées, il est de notre devoir de continuer à nous battre pour la liberté et pour la fraternité. »
C'est dans ce sens qu'une mobilisation pour sa libération aura lieu devant l’Hôtel de Ville ce jeudi 20 janvier à 11h30. Ce rassemblement se tiendra en présence de Pierre Platon, président de l’association des anciens élèves du lycée Mistral, des élèves et du personnel de l’établissement. Une fresque en son hommage a été dévoilée en début de semaine.