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Billet de blog 10 février 2023

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Pupitres, craie, ballon, l'insoutenable violence de la NUPES et de la Gauche

La saine et juste proposition de loi de réforme des retraites pour sauver notre modèle par répartition se heurte ces derniers temps à une odieuse radicalisation de la Gauche et de son élément le plus "bordélisateur" à savoir la NUPES. Mise en abîme vers des événements qui nous ramènent aux heures les plus sombres de notre histoire. Âmes sensibles s'abstenir.

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Retour sur de sombres moments

Appel au meurtre, zizanie à l'Assemblée, dégradation de monuments et de matériel patrimonial, comment en sommes-nous arrivés là après seulement quelques jours d'examens du texte dans l'hémicycle ?

Quelques temps après que le sinistre ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin ait qualifié fort justement la NUPES en expliquant qu'elle voulait "bordéliser le pays", nous avons assisté de manière sinistre à la réalisation de la prophétie de notre bien-aimé "Premier flic de France". En effet et sans crier gare, la Gauche s'est radicalisée dans un mouvement social que l'on pourrait caractériser d'injustifié après les belles concertations du Gouvernement où celui-ci a bien écouté les opposants avant de ne rien changer.

Premier acte, l'abject frein à la liberté d'expression

C'est en début de semaine que l'on a assisté au premier fait d'arme de la NUPES. Celle-ci a en effet empêché M.Olivier Dussopt, Ministre du Travail, du Plein Emploi et de l'Insertion, de tenir son discours. Les indignes membres de l'alliance de la Gauche ont claqué les pupitres de l'Assemblée Nationale ! En plein hémicycle ! À une heure où les enfants peuvent même assister aux débats ! L'ancien député Florian Bachelier (LREM 2017-2022) l'a très bien notifié dans l'émission C ce soir le mardi 7 février en expliquant que des enfants de CM1-CM2 étaient au fait de ces graves agissements. Il a en outre fait part de son inquiétude quant à la montée de la violence. Il ne savait pas encore complètement ce qui allait suivre...

Deuxième acte, l'épouvantable dégradation du patrimoine français

Ce même jour, en marge des manifestations - avec un encadrement admirable par les forces de l'ordre vis-à-vis d'un mouvement qui s'essouffle - un groupe d'activistes de l'ultra gauche dénommé les "rosies" a lamentablement tagué une statue ainsi que la porte de l'Assemblée nationale. Elles auraient en effet utilisé de la peinture à la craie. Quelle infâme action dégradant le patrimoine des français de manière irrémédiable ! 

Troisième acte, l' "appel au meurtre"

Après ces deux moments d'une grande violence, on pouvait s'attendre à la poursuite de la radicalisation de la NUPES. C'est en la personne de Thomas Portes que la violence atteindra cette semaine son paroxysme. Le député a en effet posé le pied sur un ballon à l'effigie ... de M.Olivier Dussopt. Cet incident a été justement qualifié par M.Eric Woerth d' "appel au meurtre" et de nombreux députés de droite et de la majorité ont incité le député LFI a présenté des excuses face à cet acte innommable.  La présidente de l'Assemblée l'a elle même constatée en indiquant "Je crois que l'hémicycle vous demande des excuses" restant tout à fait dans son rôle. Heureusement, les députés mentionnés précédemment ont justement retardé la défense de l'amendement de Thomas Portes et, n'écoutant que leur courage, ont bravement lutté contre cet acte de violence atroce.

Retour sur Terre


Quelques hypothèses permettent d'expliquer ce moment de délire complet marqué par la macronnie :

1 - Renaissance et la NUPES se sont mis d'accords pour réaliser un incroyable canular digne des meilleurs spectacles de Sibeth Ndiaye ;

2 - Le réseau d'eaux de l'Assemblée Nationale est pollué, peut-être via Olivier Dussopt ou la Saur afin de dissimuler l'enquête du PNF, créant un contre-feu de qualité ;

3 - Nous avons un problème collectif avec la tolérance à la violence et la moindre écharde retirée à la pince à épiler provoque un point Godwin ;

4 - La majorité et ses alliés de Droite (la majorité est de Droite, Note De Moi-Même) essayent d'instrumentaliser des événements mineurs, anecdotiques pour disqualifier la NUPES et la renvoyer à un parti violent.
Je pense que les deux dernières hypothèses sont à creuser même si la thèse n°2 - quoique légèrement complotiste - mérite d'être énoncée à voix haute afin d'entendre les cris abominables des complotistes anticomplotistes qui eux sachent.
La macronnie est en ébullition, malgré toute leur "pédagogie", toutes leurs menaces, leurs arguments d'autorité, les Français restent massivement opposés à cette réforme qu'ils jugent injuste. Il faut donc saborder l'alliance pouvant éventuellement s'attirer les bénéfices d'un mouvement social d'ampleur. Non, il ne s'agit pas du RN, le parti d'extrême droite qui travaille bien gentiment dans l'Assemblée pour être sûr que le texte passe, qui est contre les grèves, qui est pour les manifestations sans vraiment y aller (pas évident d'aller dans une manifestation infestée de gauchistes quand on est député xénophobe). Donc, il faut taper de manière forte sur la NUPES. Puisque la violence n'est plus ce qu'elle n'était en politique, ce ne sont que des actes insignifiants qui sont montés en épingle.
Qu'est-ce qui est le plus navrant dans cette histoire ?
Le règne de la polémique incessante avec par exemple un Maxime Switek demandant une réaction à Jean-Luc Mélenchon sur cette affaire du ballon et qui s'offusque après de se voir renvoyer dans les cordes à coup de "ridicule", "grotesque" ? De voir que la majorité gouvernante d'un pays soit incapable de défendre de manière linéaire sa réforme ou sans même mentir ?
Non le plus navrant est certainement que les médias vont en parler pendant des jours et y faire référence pendant plusieurs mois en parlant de cette NUPES violente alors que rien de grave (il faut le rappeler) ne s'est déroulé. Il est tout de même question de pupitres (qui claquent d'ailleurs dans tous les rangs de l'Assemblée ou peuvent être remplacés par des huées), de peinture à la craie et d'un ballon ! Et les médias parleront pendant des jours de ce ballon, rempliront des plateaux d'éditorialistes dénonçant la violence, condamnant M.Portes et l'exhortant à des excuses.
Si les manifestations n'étaient pas aussi joyeuses et festives, il y aurait de quoi déprimer.

PS : Thomas Portes a été exclu quinze jours des séances à l'Assemblée soit autant que Grégoire de Fournas pour son «qu'il retourne en Afrique». Fin de la blague.

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