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Billet de blog 13 juillet 2018

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Etat National, liberté et identité personnelle,démocratie

La Nation éxiste dans les deux versions, laïque et réligeuse, peu différentes en aggressivité et limitations de la liberté personnelle. Israel est un éxample de transition de la Nation séculaire de ses origines à la Nation religieuse fondamentaliste d'aujourd'hui: la persécution raciste des Palestiniens a été une costante devenue plus féroce après la transition "religieuse".

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Le dérapage nationaliste du monde contemporain semble inarrestable: la théorie de l’identité nationale née en Europe avec la Révolution Française qui a transformé les sujets du Roi en Citoyens qui ont droits et devoirs a pourvu en même temps, peut-être inconsciemment, la base théoretique pour la création du nouvel idole,la Nation. En deux versions: celle laïque, réalisée par la France révolutionnaire de 1789, et celle religieuse (“Une de Race, Langue, Religion”), qui a été la base de beaucoups de mouvements nationalistes des deux siècles suivants, et reste aujourdh’ui la force qui inspire certains des plus féroces Etats-Nation sur la scène mondiale. La Nation pourvoie l’identité qui impose la solidarité, pour la vie et pour la mort, aux humains qui vivent sur une terre delimitée par des frontières plus où moins nettes, en touts cas imposées aux citoyens: una solidarité limitée à ses membres, qui éxclu les autres humains parceque differents pour l’une ou l’autre, ou toutes, les charactéristiques identitaires nationales. Ainsi dans les derniers deux siècles les massacres ont eu des proportions jamais vus auparavant: la seule 2ème Guerre Mondiale a fait 55 millions de tués (et probablement plus si on considère les morts par faim et maladies). On peu seulement penser avec costernation à ce que sera la troisième, dès que l’arme thermonucléaire est tellement diffusée à beaucoup de nations.

Pour contraster cette tendance, il y a eu quelques succés de l’idée de bȃtir des structures sovranationales fondées sur des Institutions auquelles les nations adhèrent concordément: la Societé des Nations a été fondée après la Première Guerre Mondiale, et les Nations Unies après la seconde. Les Nations Unies, fondées sur des principes et règles de vie en commun condivisés et solennelment proclamés en 1948 à San Francisco, mais non douées d’un propre pouvoir de coerçition, n’ont été capables de s’interposer que dans les cas où les contendants ont eu la bonne volonté de réspecter les décisions du Forum international, où bien d’y être obligés par les circumtances. Le principe idolâtre d’après lequel l’Autorité légitime réside dans les Nations, auxquelles les citoyens doivent loyauté et obéissance jusqu’au don de leur propre vie, n’a pas été questionné jusqu’a présent. Le Président Americain Trump l’a reconfirmé dans la solemnelle Assemblée Genérale des Nations Unies le 18 Septembre 2017. Avant lui, le Pape Paul VI avait reconnu dans les Nations la source de l’authorité de leur Association, les Nations Unies. Cette renonciation de sa part à l’universalisme Chrétien peut être vue comme réalisme politique dans le monde réel d’alors et d’aujourdhui, accepté pour ne pas être vu comme un ennemi d’una “valeur”, la Nation, encore dominante pour la grossièreté  culturale et éthique des humains. Dans la réalité de l’histoire des deux derniers siècles, les luttes tribales entre les Nations ont continué avec les effets tragiques dues au development téchnologique moderne, qui a doué les Etats Nationaux de très éfficaces armes de destruction de masse. Seulement de rares personnes, vouées à la paix et à la civilisation fraternelle, se sont opposées, des profètes non écoutés: Gandhi et Lorenzo Milani, parmi beacoup d’autres, sont deux des plus hauts éxamples de cette pensée, elaborée et pratiquée comme éthique et politique pour la personne et la societé humaine.

L’idéal internationaliste du Communisme, fondamental pour Marx et les fondateurs du mouvement communiste, qui aurait due réaliser l’internationalisme prolétaire, a été battu par le communisme nationaliste qui a pris le pouvoir avec Lénine et ses successeurs en 1917 en Russie: ils ont soutenue et realizée la théorie et la pratique fèroce de l’Etat-Guide, la Russie Soviétique. L’Etat Soviétique, quoique multiethnique, a été gouverné per une très dure dictature dans laquelle  les “Soviets des Ouvriers et des Paysans” n’avaient aucun pouvoir réel. Son comportement, au point de vue des relations internationales n’a pas été différent de celui des Etats capitalistes et impérialistes. La solidarité populaire a eu l’occasion d’émerger du sombre charactère représsif de la dictature seulement quand la Russie Soviétique a été attaquée par l’Allemagne Nazie et ses alliés, parmi lesquels l’Italie Fasciste. La lutte du peuple Russe pour sa liberté a été une épopée qui a vue la résistance solidale, au delà de l’obbédiance au regime national dictatorial, et a determiné la défaite du nazifascisme, payée par plus que 22 milions de morts russes et de toutes les populations de l’Union Soviétique, à peu près la moitié militaires et la moitié civils. Dans touts les Pays, femmes et hommes de toute éthnie, langue,  religion et tradition a souffert à cause de la féroce absurdité de l’idole Nation, et lutté contre la cruelle inimitié qu’elle impose aux humains.

L’éxample paradigmatique de la régression de civilisation causée par la création d’un Etat-Nation est donné par la formation et évolution historique de l’Etat d’Israel dans les années qui vont de la fin du 19ème siècle à nos jours. En 1948, une partie des Juifs dispersés dans differents Pays européens depuis plusieurs siècles, souvent persécutés de la façon la plus dure jusqu’au génocide par le Nazi-Fascisme de 1939 à 1945, ont constitué leur Etat-Nation, Israel, en Palestine. Ce procès, depuis ses origines à la fin du 19ème siècle, n’a pas été sans contrastes dans le monde Juif, dans lequel depuis la Renaissance la culture de Juifs avait tellement contribué à la universalité internationale de la culture européenne en syntonie avec la sécularisation de la societé, celle juive minoritaire et la majoritaire chrétienne. Le choix de la Palestine, la Terre des Ancêtres, comme le pays où fonder l’Etat Hébreu, ne s’été pas fait sans contrastes: Herzl lui-même, qui au Congrés Juif de 1897 à Bâle avait proposé la création d’un Etat Juif dans lequel tout le Peuple Juif devrait se reconnâitre et se rassembler, avait au début proposé une zone déserte ou presque de l’Argentine. La présence de Juifs réligieux, quoique minoritaires, parmi les premiers sionistes a obtenu que le site soit la Palestine, alors soumise à l’Empire Ottoman, depuis des siècles privée d’une propre structure d’état. La Palestine était alors habitée depuis des siècles par les Palestiniens, une population Arabe qui n’avait jamais eu un propre état, mais habitait cette terre qui avait été partie de L’Empire Ottoman jusqu’à la fin de celui-çi en 1918, puis du Mandat britannique jusqu’à 1948. A’ la proclamation de l’Etat d’Israel, en 1948, la grande majorité des Israéliens n’étaient pas réligieuse, et le charactère de la societé israelienne était celui d’una societé laïque, liberal-socialdémocratique, du type de beaucoup de societés de l’Ouest européen et en Amérique. Malgrés cela, les Palestiniens Arabes ont été chassés en large partie de leur Terre, et ceux qui y sont restés ont été soumis à de sevères discriminations: privés des droits de cytoyenneté, et même de fondamentaux droits humains. En 1967, Israel a attaqué les Pays Arabes ses voisins: Egypte, Jordanie, Liban et Syrie, avec l’appuy du système stratégique et d’information des USA, et un très moderne armement. Ils les a battus en 6 jours, et a conqui la Cisjordanie, le Sinai, la Bande de Gaza et le Golan Syrien. Les protestations et les délibérations des Nations Unies sont restées lèttre morte, parceque le veto des USA et leurs alliés au Conseil de Securité a bloquer toute action contre Israel. Le Sinai a été rendu à l’Egypte quand ce dernier est passé de l’alliance avec l’Union Soviétique à celle avec les USA, avec un traité de paix “assisté” par les Etats Unis. L’éxpulsion des Palestiniens de leur terre a continuer en Cisjordanie, et en même temps la colonisation par des Israéliens Juifs, assistés par l’armée israelienne d’occupation. La colonisation de la Cisjordanie a ignoré le droit international et toute une série de délibérations des Nations Unies, avec le projet, recemment déclaré, d'annexer à Israel, officiellement déclaré l’Etat Hebreux, toute la terre entre le fleuve Jourdan et la Méditerranée, la totalité del la ville de Jérusalem et le Golan Syrien. Le siège de la Bande de Gaza a imposé à ses deux milions d’habitants des souffrances atroces, misère et déstructions qui hôtent tout éspoir d’un futur.

Pendant les dernières decennies, l’immigration de Juifs des Etats-Unis, de la Russie et en mésure mineure de l’Europe, a augmenté fortement le nombre et l’influence politique des fondamentalistes réligieux en Israel, au point que le pays est maintenant gouverné par un majorité parlementaire de partis fondamentalistes religieux, qui sont en train de imposer des lois conçues d’après des règles de vie de la religion juive, derivées de l’interprétation littérale des plus ançiennes normes de la Torah, y compris celles écrites de la façon la plus féroce dans le langage des tribus primitives. Lois qui sont incompatibles avec la moderne démocratie libérale. Cela est inacceptable même aux Israéliens non réligieux, et rend plus graves les discriminations contre les Palestiniens qui sont restés en Israel en 1948-49, comme minorité ethnique, et pour beaucoup d’entre eux, aussi réligieuse. On est ainsi en train de réaliser en Israel la complète idéologie de la Nation “une par la langue, la race et la religion”, qui est incompatible avec la moderne idée de societé libre, dans laquelle toute personne est égale en droits, devoirs, et liberté d’expression, indépendemment de son origine génétique et de sa philosophie de vie religieuse où séculaire.

Giorgio Forti,

(membre de la “Rete Ebrei Contro L’Occupazione” ( Reseau Italien des Juifs Contre l’Occupation)

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