FRANCE-CORSE (avatar)

FRANCE-CORSE

Abonné·e de Mediapart

49 Billets

0 Édition

Billet de blog 12 août 2014

FRANCE-CORSE (avatar)

FRANCE-CORSE

Abonné·e de Mediapart

Enquête épidémiologique sur les conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl en Corse : 300.000 euros gaspillés ?

FRANCE-CORSE (avatar)

FRANCE-CORSE

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Nous vous livrons, ci-après, la libre opinion que nous a fait parvenir l’un de nos fidèles internautes : le Docteur Mathieu Bartoli, médecin Biologiste -

Depuis 1986, année de la catastrophe de Tchernobyl, persiste en France, une controverse sur les conséquences des retombées radioactives dans notre pays. Elle oppose ceux pour qui ces retombées très faibles n’ont eu aucune conséquence sanitaire, et ceux pour qui ces conséquences existent, en particulier dans les régions est et sud-est (dont la Corse), les plus affectées par ces retombées (1).

L’enquête épidémiologique

Après la catastrophe de Tchernobyl, les travaux et rapports sur ses conséquences dans nos régions ont été nombreux. La région Corse a fait l’objet d’études particulières en réponse aux demandes réitérées de la Collectivité Territoriale de Corse (CTC) (3). Aucune de ces enquêtes n’a pu établir de liens de causalité entre les affections thyroïdiennes et les retombées radioactives. La CTC a toujours contesté ces résultats qui pour elle ont fait l’objet « d’omissions, de dissimulations, de manipulations, de carences », conséquences d’un «  mensonge d’état » (4) (5). En somme, pour la CTC, depuis 1986  quatre présidents de la République, plusieurs premier ministres et ministres, et quelques dizaines de scientifiques ont menti à la population au sujet de la catastrophe de Tchernobyl. Quelle omerta exemplaire, digne des plus grandes mafias ! Il faut ajouter aux acteurs français de ce « mensonge d’état » des gouvernements et des scientifiques européens. En effe , dans 700 publications consacrées à ce sujet en Europe depuis 1986, il n’a jamais été mis en évidence de relation de causalité entre les retombées de Tchernobyl et les affections de la thyroïde, sauf dans les régions proches de la centrale (Biélorussie, Russie, Ukraine). On peut et on doit toujours discuter des résultats, mais les écarter avec mépris sous le prétexte d’un « mensonge d’état » n’est pas une attitude responsable et sérieuse, et oriente le débat vers des controverses stériles.

Pour « rétablir la vérité »,   la CTC a donc décidé de faire réaliser sa propre enquête épidémiologique. Pour cela, elle a mis sur pied une commission Tchernobyl composée d’élus de l’Assemblée de Corse,  commission qui a élaboré le cahier des charges de l’enquête,   lancé un appel d’offre européen, et choisi parmi les candidats. Un comité de pilotage chargé de suivre l’enquête a été organisé. Le cahier des charges a récusé toute participation au travail de scientifiques appartenant à des organismes d’état, pour garantir l’indépendance des personnes chargées de l’étude, et a imposé la réalisation de cette enquête en 12 mois. C’est l’équipe du Pr P. Cremonesi (Ospedale Galliera, Genova) qui a remporté le marché pour un coût de 300.000 euros. Cet auteur réalise une «  Enquête épidémiologique rétroactive concernant les conséquences du nuage de Tchernobyl sur les populations de Corse », dont les résultats sont présentés à l’Assemblée Territoriale par Josette Risterucci, présidente de la commission Tchernobyl (2) le 4 juillet 2013 et à la presse par Michèle Rivasi euro-député (EELV). Cette enquête met en évidence un lien de causalité entre les retombées de Tchernobyl et les affections thyroïdiennes constatées en Corse depuis 1986.

Dès la parution de l’enquête, on remarque des réactions favorables, des critiques, et des absences de réactions très instructives.

Les réactions favorables

Les réactions favorables viennent toutes d’élus de l’Assemblée de Corse et de Michèle Rivasi (7). Ils sont enthousiastes « l’étude est rigoureuse, les résultats indiscutables » disent ils, termes qui relèvent plus du meeting politique que de la science. Voici par exemple l’avis de JC Angelini, élu nationaliste de Femu a Corsica  : « Celui-ci (le rapport) met en évidence de manière très claire, à partir de données scientifiques très précises, par le biais d’une méthodologie rigoureuse permettant de croiser tous les paramètres recueillis et d’isoler les variables pertinentes, le lien de causalité entre l’augmentation des pathologies cancéreuses et le passage du nuage de Tchernobyl en Corse » ou celui de F. Giovannini (8) appartenant au même groupe : « la méthodologie est irréprochable et inédite… Les résultats montrent, de façon peu discutable… une corrélation nette entre les retombées du nuage radioactif et l’explosion des pathologies, notamment celle de la thyroïde, constatées en Corse…. Les scientifiques ont, donc, travaillé sur des cas très concrets, et pas sur des statistiques ». Ainsi, un travail portant sur un sujet difficile et très spécialisé est évalué par des personnes incompétentes pour le faire (leur argumentation le prouve), et absolument inconscientes du ridicule de leur position. A leur décharge, on peut supposer qu’elles n’ont pas trouvé de spécialistes pour évaluer cette enquête à leur convenance.

En s’appuyant sur cette publication, P. Giacobbi, député, président de l’exécutif de la CTC, interpelle le gouvernement et demande l’indemnisation des patients atteints d’affections de la thyroïde en Corse après 1986. Ces personnes sont pour lui des victimes de la catastrophe. L’enquête selon lui «  met en évidence une corrélation forte entre l’exposition aux radiations ionisantes issues du nuage de Tchernobyl et une prévalence augmentée dans des proportions significatives pour un certain nombre d’affections de la thyroïde. »

Les critiques

Elles viennent des scientifiques spécialistes du sujet : J. Repussard de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN ) (9), et F. de Vathaire   de l’Institut National de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM) (10), dont les compétences sont mondialement reconnues. Leurs avis ont conduit la Ministre de la santé à répondre à P. Giacobbi : «  la méthodologie de l’enquête ne permet pas de retenir une relation de causalité entre la catastrophe de Tchernobyl et les pathologies thyroïdiennes constatées en Corse ». Ces critiques sont rejetées par P. Giacobbi comme émanant de personnes « juges et parties ». Outre leur caractère infamant qui mettent en cause l’honnêteté de ces spécialistes, les propos de P. Giacobbi démontrent son ignorance totale des travaux de ces scientifiques. F. de Vathaire (45 publications sur la thyroïde et les radiations ionisantes), par exemple, a ainsi mis en évidence une relation de causalité entre les essais nucléaires français et la survenue de cancer de la thyroïde en Polynésie, ce qui démontre bien, s’il en était besoin, son indépendance intellectuelle.

Par ailleurs, dès lors que l’on met en cause  l’indépendance des chercheurs et des scientifiques travaillant dans les organismes d’état, on ouvre une boite de Pandore. On peut  mettre aussi en question l’indépendance de l’équipe du Pr Cremonesi, rémunérée  par la CTC et travaillant sous le contrôle de la commission Tchernobyl de l’Assemblée de Corse  (4 réunions  pendant la durée de l’enquête avec le comité de pilotage de cette commission). Les auteurs ont constamment présenté leur travail   soit avec Michèle Rivasi, militante antinucléaire notoire, soit avec les élus de la CTC au cours de conférences de presse. L’impression qu’on en retire est qu’il s’agit plus d’une opération politique que d’une communication  scientifique.  Enfin, et c’est le plus important, comment croire à l’indépendance de chercheurs qui rendent publics les résultats d’une étude avant  « l’évaluation par les pairs » (6) ? Malgré les critiques qu’on peut lui adresser, cette procédure reste irremplaçable à ce jour. Faire état publiquement et à grand fracas, de résultats scientifiques, avant cette évaluation apparaît comme une manière de la contourner. Les auteurs de l’enquête ont ils douté de leurs résultats ? Ont ils subi des pressions pour présenter leur travail de cette façon ?

L’absence de réactions

Aucun des spécialistes reconnus du domaine (à l’exception de ceux cités plus haut) n’a donné un avis public sur l’enquête, ni en France, ni en Europe, et particulièrement en Italie, où les études sur ce sujet ont été nombreuses. Mais ils attendent peut-être la publication dans une revue spécialisée pour se prononcer.

L’absence totale de réactions officielles en Corse de l’Agence Régionale de Santé (ARS)  et de lObservatoire Régional de Santé ( ORS) est très surprenante. Que signifie le silence de ces deux organismes ? Enfin, tout aussi étrange est l’absence de réactions publiques du Dr Fauconnier, premier médecin à s’inquiéter en Corse des conséquences des retombées. Il réclamait ce type d’enquête depuis 22 ans. En somme, l’intérêt pour cette publication ne semble pas avoir franchi les portes de l’Assemblée régionale, et n’a suscité à l’extérieur qu’indifférence ou critiques des spécialistes compétents. Cela n’empêche pas P. Giacobbi d’affirmer : «   Les réfutations sommaires, voire contradictoires (de l’enquête), ont d’ailleurs provoqué un tollé en Corse et au sein de la communauté scientifique »  (18) !

Le débat : Science ou Politique ?

La réponse de la ministre de la santé à son interpellation  est très mal accueillie par P. Giacobbi.

Il porte alors le débat sur le terrain politique,   avec des propos confus  « Oui au débat scientifique, non au débat politique ! Notre but n’est pas politique. Ce qui est inexcusable, c’est de repousser l’étude avec des mots politiques » (11) (12) (13). La ministre pour rejeter l’étude s’est basée sur des avis scientifiques et non politiques, c’est l’évidence même  que P .Giacobbi réfute. Il accepte le débat scientifique tout en le récusant  et choisit l’imprécation. Pour lui les critiques adressées à l’enquête par les spécialistes ne sont qu’ « indécence, mensonge, mépris de la Corse ».

Il va démontrer une méconnaissance profonde des procédures menant à la publication d’un travail scientifique. Ainsi il n’accepte pas l’évaluation du travail de P. Cremonesi par des spécialistes, (élément incontournable avant toute publication), mais demande la mise sur pied par l’état d’une nouvelle enquête, en oubliant qu’il a méprisé les précédentes, menées par l’IRSN, l’INSERM et l’Agence Nationale de Veille Sanitaire( INVS) sous le prétexte du « mensonge d’état »,  attitude pour le moins incohérente !

J. Risterucci renouvelle ses accusations sur le « mensonge d’état », exige l’avis de spécialistes de rang égal à l’équipe P.Cremonesi (14), mais récuse les conseillers de la ministre, dont les compétences sur le sujet sont évidentes sauf pour elle. Mme Risterucci montre aussi qu’elle ne connaît rien aux procédures de publication scientifique. Pour elle, critiquer un travail c’est mettre en cause la probité de ses auteurs ! Je donne bien volontiers acte à Mme Risterucci : La ministre ne connaît pas forcément le sujet, mais   elle a demandé l’avis de   spécialistes, et c’est sur leur avis qu’ elle s’appuie pour critiquer l’enquête. Mme Risterucci ne semble pas, elle, avoir demandé un tel avis : Ses propos le prouvent. Son titre de présidente de la commission Tchernobyl ne lui donne pas plus de compétences que la ministre pour évaluer un travail   portant sur l’endocrinologie, l’épidémiologie et la radiobiologie. Cerise sur le fiadone, J.G. Talamoni (Corsica Libera), membre de la commission Tchernobyl, donne lui aussi son avis (15) et ne peut s’empêcher de reprendre ses arguments habituels contre l’état coupable, menteur, manipulateur « le travail est clair, incontestable  l’administration française est en position d’accusé ».

En conséquence, les élus de la CTC décident de continuer à soutenir le travail du Pr Cremonesi, et organisent dans ce but une conférence de presse à l’Assemblée Nationale le 15 Octobre 2013 suivie d’un colloque co-présidé par M.Rivasi.

Le colloque du 15 Octobre 2013 : Fin de partie ?

le Pr Cremonesi présente son travail en présence d’élus, de journalistes et de scientifiques. Les comptes rendu de ce colloque sont très instructifs : Le travail de l’équipe Cremonesi n’est pas aussi rigoureux et indiscutable que l’évaluaient Mesdames et Messieurs Giacobbi, Risterucci, Talamoni, Angelini et Rivasi, de l’aveu même de son auteur principal : « Les auteurs vont adresser l’étude à plusieurs revues scientifiques internationales d’ici la fin de l’année. Ce sera, explique l’équipe du Pr Cremonesi, l’occasion de critiques méthodologiques du milieu scientifique qui pourraient conduire si besoin à améliorer la méthodologie, éliminer d’éventuels biais, affiner la pertinence des résultats » (16).

Sous la réserve qu’ils aient été bien retranscrits par la journaliste, les propos du Pr Cremonesi sont surprenants. Il dit que « l’étude va être transmise à plusieurs revues internationales d’ici la fin de l’année ». Or un travail scientifique n’est jamais soumis à plusieurs revues simultanément pour des raisons d’exclusivité. Bien évidemment, le travail refusé par une revue peut être soumis à une autre. Les auteurs anticiperaient ils des rejets de leur article ? Par ailleurs l’auteur reconnaît que sa méthodologie est discutable, et que son étude peut comporter des biais. Il lui sera difficile d’améliorer ces défauts sans refaire complètement son étude.

Le 15 Octobre apparaît comme une date cruciale où P. Cremonesi, après les critiques de J. Repussard, reconnaît explicitement que sa méthodologie prête à discussion. En quelque sorte, le Pr Cremonesi démolit toute l’argumentation des politiques de l’Assemblée de Corse ! A partir de ce moment, l’enquête disparaît des medias et des propos des élus, comme s’ils s’étaient rendu compte, que les résultats étaient bien plus discutables que ce qu’ils avaient tenté de nous faire croire. En quelque sorte, la baudruche s’est dégonflée au cours de cette réunion.

A ce jour ce travail n’a pas encore été publié, comme le reconnaîtra M Giacobbi en Avril 2014, alors qu’il devait être soumis pour publication avant la fin de l’année 2013. (18)

Conclusion

Les conséquences de retombées radio-actives sur notre région soulèvent une question extrêmement grave qui mérite un débat sérieux. D’emblée, la précipitation pour réaliser l’enquête et pour la rendre publique,  avant de la soumettre à l’arbitrage des pairs, ne pouvait que la rendre éminemment discutable. Pour la soutenir, il ne s’est trouvé que des personnes donnant leur avis sur un sujet hors de leurs compétences, et dont la seule ressource, une fois les insuffisances du travail révélées, a été de faire dévier le débat vers le terrain politique, en adoptant une fois de plus la posture victimaire de la Corse négligée et méprisée par l’état menteur, manipulateur, forcément coupable. Force est de  constater que les élus qui sont le plus intervenus sur ce dossier sont les nationalistes. Nous avons ainsi  assisté de la part de certains élus de l’Assemblée de Corse à des réactions outrancières sur la forme, et indigentes sur le fond, plus proches de la Commedia dell’arte avec ses matamores, que d’un débat constructif et raisonnable.

Cette tentative pitoyable de mise en cause de l’Etat pourrait être comique. Mais n’oublions pas les souffrances des malades indignement instrumentalisés, et vite oubliés quand on est passé à autre chose. N’oublions pas la désinvolture avec laquelle l’argent public a été gaspillé. Enfin, les promoteurs de cette enquête auraient été bien  avisés de lire le travail suivant (17)  avant de se lancer dans une entreprise coûteuse   et fort probablement inutile. En 2004, une équipe de l’Institut Européen d’Oncologie de Milan a étudié les maladies thyroïdiennes survenant chez 3949 enfants nés nés en 1985-1986 dans une région italienne exposée aux retombées radio-actives, retombées qui tout en étant faibles ont été plus importantes qu’en France. L’enquête n’a pas mis en évidence de relation de causalité entre les affections thyroïdiennes constatées et les retombées de Tchernobyl. La conclusion est intéressante : « Le coût élevé (21.200 euro) comparé aux résultats obtenus ne justifie plus d’études ultérieures sur ce sujet. »

L’enquête de l’équipe génoise tant qu ‘elle ne fera pas l’objet d’une publication en bonne et due forme dans une revue scientifique à comité de lecture, apparaîtra comme une commande de circonstance à visée plus politique que scientifique, réduite à une démarche de communication qui a coûté fort cher.

Mathieu Bartoli, Médecin Biologiste

  1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Conséquences_de_la_catastrophe_de_Tchernobyl_en_France

  2. http://www.corse.fr/Consultez-le-rapport-final-relatif-a-l-enquete-epidemiologique-retroactive-concernant-les-consequences-du-nuage-de_a4221.html

  3. http://www.ars.corse.sante.fr/fileadmin/CORSE/documentations/RADIOACTIVITE/Cancer_thyroide_corse_phaxe_2.pdf

  4. http://www.asso-malades-thyroide.org/article.php?id=229

  5. http://www.corsenetinfos.fr/Tchernobyl-La-preuve-corse-d-un-mensonge-d-Etat_a4037.html

  6. http://fr.wikipedia.org/wiki/Évaluation_par_les_pairs

  7. http://www.michele-rivasi.eu/sur-le-terrain/tchernobyl-le-mensonge-detat-a-fait-des-victimes-cest-prouve-scientifiquement/

  8. http://www.asso-malades-thyroide.org/article.php?id=229

  9. http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/20130724_IRSN-Note-analyse-rapport-Tchernobyl-Corse.pdf

  10. http://www.franceculture.fr/emission-le-choix-de-la-redaction-le-nuage-de-tchernobyl-et-la-corse-revelations-d-un-endocrinologue

  11. http://www.altafrequenza.com/l_info/l_actu/consequences_du_passage_du_nuage_de_tchernobyl_en_corse_paul_giacobbi_contre_attaque_63147

  12. http://www.corsenetinfos.fr/Tchernobyl-La-polemiqu e-corse_a4693.html

  13. http://blog.paul-giacobbi.org/Tchernobyl-Ce-qui-etait-inexcusable-c-etait-de-repousser-l-etude-avec-des-mots-politiques_a740.html

  14. http://www.altafrequenza.com/l_info/l_actu/propos_de_marisol_touraine_sur_les_effets_de_tchernobyl_en_corse_reaction_de_josette_risterucci_63125

  15. http://www.alta-frequenza.com/l_info/l_actu/enquete_sur_l_impact_du_nuage_de_tchernobyl_en_corse_les_conclusions_politiques_du_rapport_62877

  16. http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/la-corse-defend-l-etude-concluant-un-impact-du-nuage-de-tchernobyl

  17. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15550591

  18. http://www.sortirdunucleaire.org/28-ans-apres-Tchernobyl-un-registre-des-cancers

Pour consulter tous nos textes et faire connaitre votre point de vue : www.france-corse.fr  

Pour nous écrire :   redaction@france-corse.fr

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’auteur n’a pas autorisé les commentaires sur ce billet