Le Festival des 3 Continents lance sa 33e édition. Dans le cadre d’une actualité internationale particulièrement agitée, les organisateurs de la manifestation mettent en valeur les cinématographies méconnues d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, du 22 au 29 novembre, sur les villes de Nantes, La Turballe, Le Pouliguen et Saint Nazaire.
Le Japon dans la tourmente
Le Japon est à l’honneur cette année. Un an et demi après le drame qui a touché le pays du soleil levant, rien de plus bénéfique qu’une valorisation des légendaires studios de production de la Nikkatsu (près de 26 films au programme). Ce n’est pas sans mal, « nous avons beaucoup négocié », explique Jérôme Baron, directeur artistique de l’événement.
Deux hommages, deux actualités
« Nous essayons de nous inscrire dans l’actualité », souligne Sandrine Butteau, secrétaire générale des 3 Continents. C’est ce qui était prévu avant que l’année du Mexique ne soit officiellement annulée en France. Cela n’a en rien entaché l’envie du festival de conserver son hommage au grand réalisateur mexicain, Arturo Ripstein.
Le 6 juillet dernier, Mani Kaul, réalisateur indien, décède. Une rétrospective de six de ses films est organisée. Véritable témoignage d’admiration pour ce grand nom du cinéma.
L’Afrique, la discrète…
L’Afrique est très peu représentée, au grand dam de Sandrine Butteau. « C’est un continent où la production de films est faible, l’industrie cinématographique y est sinistrée ». Un petit air de “déjà vu” s’installe. L’Afrique apparaît en effet souvent comme l’une des grandes oubliées dans les décisions internationales.
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