Je suis arrivé à Athènes, accompagné par Laurent Dauré, responsable national de l'UPR en charge du service de rédaction et du courrier, dans la perspective du grand colloque international de l'EPAM (Front du Peuple Uni) qui se tiendra samedi et dimanche.
Les premiers contacts que nous avons eus ont été extrêmement cordiaux et prometteurs, tant il apparaît de nombreux points communs entre l'UPR et l'EPAM. L'EPAM est en effet un mouvement politique très jeune (créé en 2011) qui veut rassembler les Grecs de toutes les opinions politiques afin de faire sortir au plus vite la Grèce de l'euro et de rendre aux Grecs leur démocratie. Les analyses de l'UPR sont très connues et suivies par le service des relations internationales de l'EPAM. Elles y sont très appréciées.
Ces premiers contacts m'ont déjà permis de rencontrer plusieurs responsables du mouvement, notamment l'ambassadeur Leonidas Chrysantopoulos (cf. précisions ci-infra), mais aussi une autre personnalité emblématique du colloque de ce week-end, Hörður Torfason, qui est rien moins que l'activiste islandais à l'origine de la récente révolution démocratique en Islande. Outre la très grande cordialité des échanges, nous avons tous pu noter une convergence des analyses quant aux origines de la crise que traverse le monde occidental et quant aux solutions à y apporter.
François Asselineau
Athènes
De gauche à droite :
- Thanasis LASKARATOS, responsable des relations internationales de l'EPAM.
- Angeliki PAPAFITSOROU, service des relations internationales de l'EPAM.
- Leonidas CHRYSANTHOPOULOS, membre du bureau politique de l'EPAM, ancien ambassadeur de Grèce en Arménie puis au Canada, rendu célèbre pour avoir dénoncé le recours aux milices privées de Blackwater (Academi) par le parlement grec (cf. http://bg-daily-news.eu/world/346-leonidas-chrysanthopoulos-the-greek-government-seek-protection-from-us). Après avoir demandé la sortie de la Grèce de l'euro, Leonidas Chrysanthopoulos, désormais en retraite, s'est vu retirer le titre d'ambassadeur honoraire par un décret spécial du président de la République hellénique. Cette sanction administrative symbolique est tellement rare qu'elle n'a qu'un seul précédent à l'époque moderne : lorsque le régime des colonels grecs retira le titre d'ambassadeur honoraire à Georges Séféris, par ailleurs Prix Nobel de Littérature, qui avait dénoncé la dictature instaurée en Grèce par le coup d'État de 1967.
- François ASSELINEAU, président de l'UPR.
- Hörður TORFASON, acteur-réalisateur, musicien, activiste, personnalité très célèbre en Islande pour avoir été à l'origine de la "révolution démocratique islandaise" http://citizenactionmonitor.wordpress.com/2013/03/12/hordur-torfason-the-man-who-overthrew-icelands-government/
- Laurent DAURÉ, membre du Bureau National de l'UPR.