Juste un mot pour dire ma préoccupation que, dans notre récent débat sur les propositions de Hollande concernant l'Education nationale, personne, pas plus Vincent Peillon que quiconque, n'ait semblé juger intéressante une question que, au risque d'être taxé de harcèlement (mais je ne le fus même pas...), j'ai posée plusieurs fois (à Peillon puis à tout socialiste initié) : quelle mouche à piqué ou quelle fée a touché de sa baguette le candidat Hollande, qui jusque là ne parlait que de rétablir, sur les postes d'enseignants victimes de la casse sarkozyenne, que "quelques-uns, dans le primaire", quand brusquement, au début de septembre, il a exprimé l'intention projet d'en rétablir 60 000 ?
S'il est permis de plaquer une hypothèse sur un vide absolu, la question a dû être prise pour une peau de banane lancée sous le pied du candidat le mieux à même de débarrasser la France de son pire chef de l'exécutif depuis Louis XIII (qui, au moins, avait un premier ministre qui tenait la route).
Nenni ! Ce n'est qu'une contribution d'historien soucieux de se rendre utile. Il n'y a que bénéfices à attendre, et pour l'élection, et pour le futur quinquennat, d'une lumière citoyenne jetée sur les raisons d'un pareil revirement chez quelqu'un qui est candidat à porter les espoirs des praticiens et des usagers de l'Education nationale. Qui lui a fait remarquer le caractère intenable de sa position primitive ? A-t-il été influencé par un dossier de source syndicale, culturelle, etc ? A-t-il approfondi par lui-même une question que jusque là il aurait négligée par obsession comptable ? etc.