Je reconnais très humblement mes torts envers Caroline de Haas et remercie la modération de Mediapart pour sa fermeture des commentaires, "en accord avec la blogueuse" de son irréprochable billet intitulé "Cher Jean-Luc".
Grande a été ma faute de lui reprocher d'avoir écrit que Jean-Luc Mélenchon s'était prononcé contre la transmission aux procureurs des mains courantes faisant état de violences conjugales. Même fondé, ce reproche avait l'inconvénient d'introduire un fâcheux couac dans l'harmonie de son très pur combat.
Je suis d'autre part impardonnable d'avoir insisté pour qu'elle intervienne en personne dans les commentaires au lieu de laisser ce rôle à une groupie anonyme. J'aurais dû comprendre tout de suite qu'elle avait des choses plus importantes à faire et que le fait de déplorer ce manque de dialogue devenait, au bout d'un nombre de fois non précisé par la charte, du harcèlement et même, par une alchimie toute philosophale, du hors-sujet.
Je présente donc mes excuses aux commentateurs de mes deux billets de blog relatifs à cette affaire pour leurs commentaires censurés, de fait, lors de la destruction desdits billets.
Je me couvre enfin la tête de cendres pour avoir osé m'interroger sur l'impartialité de Mediapart dans ce désaccord entre de Haas et Mélenchon.
Je remercie le journal de ne pas m'avoir appliqué une sanction plus sévère et m'engage, par compensation, à chanter désormais ses louanges même quand il n'en méritera pas.
Billet de blog 8 déc. 2022
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute
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