Un pouvoir se noie, les yeux rivés sur la terre qu'il s'était promise depuis ses débuts en 2012 : atteindre le second tour des élections de 2017 grâce à la montée du Front national, puis le battre. Pour cela il fallait rendre des points à la droite classique et ce fut fait méthodiquement, en matière d'austérité, de ponts d'or au patronat, de racisme anti-rom et anti-musulman, de guerre et de militarisme, de code du travail, d'obsession sécuritaire, d'alignement pour le pire sur Washington, Bruxelles et Berlin.
On n'attend plus que les regrets du gouvernement pour la chasse à l'esclave fugitif
«Un individu de race noire»: la boulette du ministère de la Justice qui provoque un tollé sur le web
qu'il a lancée lundi soir.
L'effet n'était sans doute pas calculé, mais alors c'est pire : le langage populiste est devenu une seconde nature.