Journal d'enquêtes et de débats, ou journal d'opinion favorisant subrepticement un courant précis ?
Nous sommes nombreux à nous être abonnés à la première formule, et à constater avec tristesse un glissement vers la seconde. Même si le mal vient de loin, comme en témoignent les clairons qui, à la fin d'août 2013, ont accompagné la tentative de Hollande d'engager la France dans la guerrre de Syrie (un épisode longuement documenté sur ce blog... y compris par la dénonciation inlassable de la censure d'un billet anniversaire, en août 2014).
Le "tchat" de jeudi dernier fait lui-même l'objet d'un dossier bref mais accablant dans mon dernier billet, regroupant un certain nombre de posts critiques non publiés, alors que dans le même temps la brosse à reluire allait bon train. Les mécontents ont dû, à quelques exceptions près, se rabattre sur les commentaires des deux fils concernant ce tchat.
Beaucoup ont annoncé leur désabonnement... et c'est là que je me sépare d'eux. Les fondateurs de ce site l'ont assez dit, qu'il appartenait à ses abonnés comme à ses rédacteurs !
Ces derniers doivent à présent choisir : soit ils informent équitablement sur ce qui se passe d'intéressant dans la société et la politique françaises, soit ils épousent le macronisme, censé l'incarner à lui seul et ringardiser tout le reste, à commencer par la France insoumise. A ceci près qu'un coup de griffe de temps à autre contre le régime tiendra lieu de démonstration de déontologie journalistique pour de longues semaines.
C'est aux imposteurs de cesser d'imposter et aux rédacteurs honnêtes de les y contraindre, aidés par les abonnés.
(ajout du 21 septembre)
J'invite ceux-ci à submerger la rédaction de posts... qui ne soient pas des postillons.