Apostrophe rouge.
Communiste libertaire, je n’ai aucune confiance dans les institutions de la cinquième République.
Je n’en ai pas davantage dans les partis de gauche qui occupent le théâtre de cette démocratie en pantoufle.
Mon idéal, logé dans une parenthèse intemporelle, j’en suis réduit à espérer au succès du NFP.
Malgré son programme minimaliste qui ne remet pas en cause le capitalisme, ce mouvement a requinqué l’idée d’offrir au peuple un avenir meilleur.
Né de la dissolution de l’Assemblée nationale ordonnée par Macron, le bloc de gauche tient la route censurant comme un seul homme le gouvernement Barnier.
Puis, Bayrou nommé, les socialistes redeviennent ce qu’ils n’ont jamais cessé d’être : des réformistes avides de pouvoir et de maroquins à l’instar de François Hollande, père spirituel de Macron et de Valls.
Le divorce est entamé avec LFI qui plutôt que de calmer le jeu, l’enflamme. Avec cette affiche pitoyable qui associe Olivier Faure à Marine Le Pen.
Ainsi, au débat légitime entre organisations différentes, se succèdent anathèmes et injures.
A côté, le PCF et les Ecologistes pataugent. C’est qu’ils ont besoin de leurs amis devenus frères ennemis, pour conserver leurs circonscriptions et leurs municipalités, demain.
Dirigeants du NFP, par vos comportements, vos incohérences, vos lâchetés, rivaux dans une médiocre tambouille, vous ouvrez la porte à l’extrême droite. Reprenez vous ! Et fermez la !