Demain sera un autre jour. Et nous sommes bien nombreux à nous demander
quelle sera la couleur de son ciel, après les élections législatives qui marqueront
l’histoire de notre belle France.
J’imagine qu’il pourrait être l’aube d’un printemps où bourgeonne la flamme du
genre humain. Celui où nos générations et celles à venir pourront vivre
dignement de leur travail dans une société favorisant la transition écologique.
Celui où qui est confronté à des accidents de la vie, pourra bénéficier de la
solidarité, temple de notre modèle social. Celui où Camille, Natacha, Samuel, ou
Abdallah, pourront vivre ensemble dans une société apaisée.
Bref, l’inverse contraire de ce que propose le Rassemblement national, carriole
d’une alliance aux contours mal définis, dont certains ont l’impudeur de
prétendre être les héritiers de Charles de Gaulle.
Comme si une salissure pouvait couvrir l’histoire de France. Observez les
retournements quotidiens du RN sur son programme social et vous trouverez la
patte de Ciotti, artificier d’une alliance impudique.
Une seule force politique peut barrer la route à ces menteurs, ces affabulateurs,
c’est le nouveau « Front populaire ». Perfectible dans bien des domaines, ce
nouveau mouvement n’a pas à rougir de l’histoire du peuple français.
Nous sommes les enfants d’Hugo et de Zola. Nous sommes les enfants de Pascal.
Nous sommes les enfants de Gainsbourg et de Barbara. Nous sommes les enfants
de Monnet et de Cézanne.
Et nous sommes aussi ceux de Robespierre, de Louise
Michel, et de Jean Moulin. Nous sommes les enfants d’un berceau de cultures,
jailli d’amours, de mélanges et de diversités
C’est pourquoi contrairement à Le Pen, Bardella, Zemmour et consorts, nous ne
sommes pas des enfants de Pétain !
Alors oui, la France est magique, la France est magnifique, la France est unique.
A nous de lui redonner des couleurs en envoyant Macron se faire voir ailleurs !
Mon propos ne consiste pas à détailler le programme du NFP. Ce serait exhaustif.
Mais de préciser ceci. L’économie n’est pas un phénomène météorologique. Elle
dépend des décisions de ceux qui ont à les prendre.
Mais bien des électeurs doutent au souvenir de gouvernements de gauche qui
ont failli, menti et trahi.
Ou comment introduire dans le débat, la nécessité de révoquer les élus qui
trahiraient la cause du peuple dans le zigzag des pleutres.
Parce que la page d’histoire qui s’ouvre ne sera autre que celle d’un combat de
classe.
Sitôt les réformes engagées, le grand capital, la bourgeoisie et leurs valets des
droites, utiliseront tous les outils dont ils disposent pour que le projet capote.
N’empêche, tout est encore possible et avec vous, citoyennes, citoyens, le
pouvoir, nous allons le prendre !
Dussions nous redonner une jouvence à une phrase de l’hymne de la
République : « Aux armes citoyens ! »
Au propre, et non au figuré.
François Desanti
Communiste libertaire