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Billet de blog 3 octobre 2016

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15000 jeunes seront formés à l’emploi dans le cadre du PCDE

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

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15000 jeunes issus des milieux défavorisés et vulnérables seront formés à l'emploi dans le cadre du Projet de Développement des Compétences pour l'Employabilité (PDCE), cofinancé à hauteur de 16 milliards de francs CFA, par le gouvernement congolais et la banque mondiale. Les acteurs concernés étaient ce vendredi 30 septembre 2016, à Brazzaville, face à la presse, pour présenter les termes de l’engagement du Groupe de la Banque mondiale dans le domaine de l’Education en République du Congo.

Les différents intervenants se sont évertués a présenté le contenu de ce projet. Et une vidéo d’une dizaine de minutes a offert aux journalistes les détails sur ce que le PDCE a déjà apporté de substantiel dans la formation des jeunes à l’emploi. Partant de cela, le coordonnateur du projet, Télesphore Kimpolo, a soutenu que l'objectif de développement du Projet du Développement des Compétences pour l'Employabilité (PDCE) est de promouvoir l'acquisition et le renforcement des compétences à l'emploi et à l'entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables vivant en zones urbaines et périurbaines, afin d'améliorer leur insertion sur le marché du travail et leurs revenus. 

De ce point de vue, le financement disponible permettra, à travers ce projet de former directement 15.000 jeunes avec une répartition égale entre les hommes et les femmes.

Ce projet, qui était déjà dans sa phase pilote, prend une dimension toute particulière. En ce sens qu’elle va maximiser les canaux de communications en vue d’atteindre le maximum de cibles et accroit le nombre des jeunes à former. Puisque dans sa 1ère phase le nombre des formés était de 1500.

En effet, la stratégie de mise en œuvre du PDCE a été qu’est celle de lancer dès le départ une vague de formation des jeunes vulnérables, sur la base des capacités existantes des prestataires de formations au Congo, permettra, à la fois au Ministère de l'Enseignement Technique, Professionnel, de la Formation Qualifiante et de l'Emploi, de répondre aux attentes de formation de jeunes, mais aussi d'entrer dans une logique de viser les formations de plus en plus axées vers les besoins réels et ainsi améliorer l'insertion dans le marché de travail des jeunes vulnérables ciblés par le projet. 

Aussi le Représentant résident du groupe de la banque mondiale en République du Congo, Dibrilla ISSA, répondant aux préoccupations des journalistes a dit que le mobile de cette rencontre avec les médias était de « partager, interagir et échanger. » Il était important, pour lui, de partager ce que fait la banque mondiale pour améliorer la qualité de vie des populations. Et il était aussi de bon aloi, pouvait-il poursuivre d’échanger d’expérience. 

C’est pour améliorer la qualité de vie et faire reculer la pauvreté que le PDCE, centré essentiellement, sur l’éducation, prend une telle allure. Il est ressorti, du jeu de questions-réponses entre conférenciers et journalistes que l’éducation est un puissant vecteur de développement. Elle est le meilleur moyen de développer un pays et de réduire la pauvreté.

A travers le PCDE le gouvernement congolais et la banque mondiale choisissent d’investir dans le capital humain. Le but ultime de ce projet est de donner aux jeunes les outils pouvant leur permettre d’affronter le monde du travail et de sortir de la pauvreté.

Quant à la question de savoir : pourquoi ce projet ne couvrait que les deux principales villes du Congo, à savoir Brazzaville et Pointe Noire ? Les conférenciers ont laissé entendre que le PCDE n’est qu’un projet, pour qu’il couvre le reste des départements du pays, il doit devenir un programme. 

A l’évidence ce moment de partage avec la presse aura permis de mettre en lumière les limites rencontrées par le projet dans sa phase pilote et d’améliorer son cadre d’intervention. Ainsi, il en ressort que le PCDE va diversifier les filières de formations, puisqu’il y a eu des filières qui n’ont pas suscité l’engouement des jeunes. En outre, il va augmenter les prestataires, en passant de 2 à 4 pour chaque ville.

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