La BSCA Bank invitée à combler les attentes des congolais jusqu’à l’intérieur du pays

La banque sino-congolaise pour l’Afrique affiche beaucoup d’ambitions. Les différents discours prononcés à l’occasion de l’inauguration de son siège ont presque tous martelé sur cette volonté des autorités de cette banque, la onzième installée au Congo. On retient, parmi ces ambitions, la conquête de l’Afrique centrale et de l’Afrique toute entière. Le président du Conseil d’Administration de la BSCA Bank, Roger Rigobert Andely a édifié l’auditoire sur les perspectives de cette banque. Comme lui, la vice-présidente de la banque agricole chinoise, Guo Ningning a affirmée que son institution financière qu'elle représente (actionnaire principale de la BSCA Bank) a résolu d'accroitre ses investissements au Congo. Le ministre congolais des finances et du budget, Calixte Nganongo qui a pris la parole à cette occasion a salué les ambitions de développement que nourrit la direction de la banque sino-congolaise pour l’Afrique. Mais, Calixte Nganongo a émis le vœu que le développement de la banque soit graduel. Pour lui, la BSCA Bank devait avant tout, consolider les fondations de la banque du Congo. Et, a-t-il poursuivi, le Congo ne se limite pas qu’à Pointe-Noire et Brazzaville. «L’arrière-pays vous attend pour bénéficier aussi des services financiers», a précisé le ministre Calixte Nganongo. La Bsca Bank est ainsi un nouvel établissement bancaire moderne, qui devrait s’employer d’offrir tous les services financiers de pointe, selon Calixte Nganongo qui a jouté que cette banque constitue un outil important pour l’accompagnement des activités des opérateurs économiques, à qui le ministre a souhaité que ces de faire bon usage de la banque. « Je n’ai aucun doute que la BSCA Bank saura répondre à vos attentes, tout en maitrisant, bien sûr, le profil des risques de son portefeuille » a soutenu le Ministre congolais des finances et du budget. S’adressant au personnel de la banque, Calixte Nganongo a souligné leur caractère mixte (congolais et Chinois) en formulant un vœu, qu’il qualifie de plus profond : aucune des deux parties ne doit être lésée ou incriminée, « que le directeur général soit chinois, comme c’est le cas aujourd’hui, ou qu’il soit congolais, comme ça sera le cas dans deux ans, conformément aux textes fondateurs de la banque », dont le fonctionnement doit se faire dans le respect des textes, a conclu Calixte Nganongo.