Entorse au métier de journalisme:
Afrique - Education, le canard de l’intox et de la rumeur

« CONGO-BRAZZAVILLE : Le dictateur déjà dos au mur », ainsi titre Afrique Education, le mardi 19 avril 2016, pour mettre à nu son manque de professionnalisme et son obstination à traiter des dossiers de la République du Congo en s’appuyant sur la rumeur et les informations non vérifiées. Ce qui, en réalité, constitue une entorse à la profession du journalisme, dont la mission essentielle est d’informer de manière objective.
Afrique Education ouvre ce qu’elle qualifie de reportage par des spéculations sur la cérémonie d’investiture du président congolais, Denis Sassou N’Guesso, tenue à Brazzaville le 16 avril dernier. Paul TEDGA, qui pourrait être le rédacteur de ces inepties, n’exprime, en réalité, que son mécontentement, face au refus qu’il essuie, à maintes reprises, de la part des autorités congolaises à réaliser des reportages sponsorisés sur le Congo. S’il était, alors, objectif, il prendrait le temps d’écrire que l’investiture de Denis Sassou N’Guesso aura été un moment capital pour l’Afrique. En ce sens, la présence dans la capitale congolaise de 7 chefs d’Etat, pas les moindres, était bien l’illustration de la solidarité Africaine. Par ailleurs, Paul TEDGA devrait se saisir de l’information selon laquelle à Brazzaville le samedi 16 avril, étaient aussi présents les délégués de plusieurs organisations internationales, telles l’ONU, l’OIF, l’UA et bien d’autres. Chose qui allait, normalement le réjouir, en tant qu’africain, que l’Afrique soit en pleine ascension à travers le dynamisme de la coopération bilatérale et multilatérale.
Dans sa furie, Afrique Education, à la vérité Paul TEDGA, dans le papier, qui n’a rien d’un reportage, feint d’ignorer les missions régaliennes d’un Etat. Peut être faut-il lui rappeler quelques unes : l’Etat va le devoir d’assurer la sécurité extérieure par la diplomatie et la défense du territoire ; d’assurer la sécurité intérieure et le maintien de l'ordre public avec, notamment, des forces de police et de gendarmerie ; de définir le droit et rendre la justice…De la même manière en 1997, 1998 et 1999, selon son évocation, les autorités congolaises s’emploient à rétablir l’ordre, là où il a été perturbé par les miliciens Ninjas.
Il se dégage de toutes les insinuations de TEDGA que la seule et unique vérité est que les opposants congolais sont ceux qui à ses yeux auraient remporté la présidentielle. C'est pourquoi ayant appris la déroute à l’élection de ses amis, le Camerounais à la recherche du gain facile, commence à s'émoustiller sur la situation du pool, aux fins de discréditer les autorités congolaises. S’il vivait à Brazzaville et au Congo, il allait avoir un peu de modération dans ses propos. Puisque RFI, prise à tort ou à raison, comme prototype des médias par les Congolais, annonçant en premier les événements du 04 avril, survenus à Brazzaville, a bien fait de passer les témoignages sur l'attaque des ninjas. Ce que Ntumi, lui-même, n'a pas réfuté, par des déclarations, toujours sur les antennes de la Radio Française, que c'étaient des (ses) militants révoltés, qui étaient armées ; et qui ne souhaitaient plus revivre la situation de Pointe Noire, du 20 octobre 2015.
Ces déclarations du Pasteur Ntumi sont vérifiables. Surtout que les archives de RFI peuvent être consultées, sans problèmes, sur son site de RFI.fr. Que c'est étonnant ! TEDGA, à son entendement, applaudirait-il des camerounais égarés, s’il en était le cas, qui s'attaquent à la force publique, tuant des policiers et incendiant les édifices publiques ?
La communauté internationale, en dernière instance, de la même façon qu’elle parle du terrorisme ailleurs, devrait se lever pour condamner ces actes, qui à la limite, ne sont pas moins terroristes que ceux de Boko Haram aux Nigeria.
Au sujet des résultats de l’élection présidentielle du 20 mars dernier, Afrique Education, un magazine vieux de 23 ans devrait étaler son expérience au lieu de se verser dans l’amateurisme. Ce qui, au demeurant le fait tomber dans le discrédit. Parce que l’élection présidentielle en République du Congo a bel et bien rendu son verdict selon les règles classiques et universels de la démocratie. TEDGA peut-il comprendre que l'on est pas premier par hasard, et que, qui n’a pas fait d’enquête n’a pas droit à la parole. En somme s’il pouvait revoir la pratique du journalisme, Afrique Education, du haut de ses deux décennies d’existence serait plus professionnelle et une référence pour la presse en Afrique.
Sur le Congo, c'est presque désespéré de croire qu'Afrique Éducation se détournerait, un jour de la cabale médiatique dont elle veut en être la principale la figure de proue.
Les accointances entre cet organe et certains prétendus opposants congolais sont si fortes qu'Afrique Éducation sert de tremplin médiatique aux affabulations de ces opposants pour espérer ternir l'image reluisant du Congo. A bon entendeur, salut !