TOGO- Une pétition initiée par les prisonniers politiques pour leur libération !
À titre solidaire, au nom du combat pour le respect des droits humains, nous relayons une communication de prisonniers politiques arbitrairement détenus au Togo, dont 37 ont entamé une grève de la faim, qui annonce une pétition internationale en préparation « Pour la libération immédiate de tous les prisonniers politiques au Togo » ainsi que le plan de communication pour amplifier l’initiative.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Prisonniers politiques du Togo, source : https://pyramide-togo.org/
Agrandissement : Illustration 1
PÉTITION INTERNATIONALE POUR LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DES PRISONNIERS POLITIQUES AU TOGO — À DÉPOSER OFFICIELLEMENT AU PARLEMENT EUROPÉEN.
Pour la libération immédiate de tous les prisonniers politiques au Togo
Initiée Yasmin GOMA, IMAN GOMA, ABDEL KAHLID GOMA, MALIK ISMAÏL GOMA, Christian Pietri AKOUÉTÉ, Astrid Aiyana Michée,Rue Martin Semiramoth, Matouba 97120 Saint Claude, Guadeloupe ;
Me Alexis IHOU, Avocat au barreau de Lille
Me Mawaba SONGUE BALOUKI, Avocat au barreau de Marseille
Membre de l'Association du barreau de la CPI
AGBETIAFA AMEYO, de Nationalité Belge.
***
ASSEZ DE SILENCE, ASSEZ D’INJUSTICE
Il vient un temps où le silence devient trahison. »
— Martin Luther King Jr.
L’État togolais piétine, en toute impunité, les obligations et décisions émises par :
La Cour de justice de la CEDEAO,
L’Avis du Groupe de travail de l’ONU sur la Détention Arbitraire,
Ainsi que la résolution adoptée les 10 et 11 septembre 2025 par le Parlement européen.
Depuis plusieurs années, des citoyens togolais sont arrêtés, torturés, prisonniers et détenus sans procès, pour avoir exercé leurs droits fondamentaux :
Liberté d’expression,
Liberté d’association,
Participation politique pacifique,
Défense des droits humains
Ces détentions arbitraires illustrent la dérive autoritariste du régime et l’effondrement total de l’État de droit au Togo.
Prisonniers politiques au Togo
Agrandissement : Illustration 2
GRÈVE DE LA FAIM COLLECTIVE — 37 VIES EN DANGER
« Quand le droit devient injuste, la résistance devient un devoir. »
— Thomas Sankara
Au total, 37 prisonniers politiques sont actuellement en grève de la faim à la prison civile de Lomé.
Koumayi Grâce et Goma Abdoul Aziz sont dans leur 25ᵉ jour de grève de la faim. Les autres détenu·e·s sont dans leur 19ᵉ et 20ᵉ jours. Les autorités restent silencieuses malgré le risque de mort imminente.
La santé de plusieurs grévistes se dégrade de jour en jour faute de soins de lumière, nourriture et assistance médical. Leur action vise à dénoncer les tortures, les violences sexuelles, l'isolement, l'arbitraire et l’impunité organisés par l’État.
CAS EMBLÉMATIQUES DE PRISONNIERS EUROPÉENS
« On juge la civilisation d’un pays à la manière dont il traite ses prisonniers. »
— Fiodor Dostoïevski
GOMA Abdoul Aziz
Citoyen Irlandais, arrêté arbitrairement le 21 décembre 2018, Torturé et soumis à des traitements cruels, inhumains et dégradants, Sa santé est désormais gravement menacée, Il mène une grève de la faim pour la dignité, la justice et la vie
Steeve ROUYAR
Citoyen Français d’origine Guadeloupéenne, Arrêté arbitrairement depuis le 6 juin 2025, Accusé d’« atteinte à la sûreté de l’État » sans fondement légal, Soumis à des traitements cruels et inhumains, Enfermé en garde à vue prolongée au Service Central de Recherche et d’Investigation Criminelle (SCRIC) Détenu dans une cellule sans lumière du jour Son état de santé se dégrade de jour en jour.
TORTURES — VIOLS — DÉCÈS EN DÉTENTION
Des dizaines de détenus politiques au Togo ont été :
TORTURES PHYSIQUEMENT ET PSYCHOLOGIQUEMENT, battus violemment, violés ou humiliés sexuellement,
ISOLES DURANT DES MOIS, privés d’eau, de nourriture et de soins médicaux,
DETENUS SANS PROCES pendant des durées
Plusieurs sont décédés sous la torture, ou morts faute de soins, souvent après des mois d’isolement ou de privation.
Ces actes constituent des crimes graves au regard : du droit international humanitaire, des conventions internationales contre la torture et des mécanismes juridiques régionaux et onusiens.
Les témoignages recueillis par les familles et par les organisations de défense confirment le caractère systématique et organisé de ces crimes d’État.
TÉMOIGNAGES ET FAMILLES BRISÉES MAIS DEBOUT
« L’injustice, d’où qu’elle se produise, est une menace pour la justice partout ailleurs. »
— Martin Luther King Jr.
Les faits révèlent :
Des mères, y compris avec des nourrissons, ont été violées en garde à vue, puis séparées de leurs enfants,
Des enfants sont déscolarisés,
Des familles vivent désormais dans la précarité, le traumatisme, la ruine financière,
Les proches subissent surveillance, menaces et intimidations, pour avoir demandé vérité et justice,
Malgré la peur d’État : les familles continuent de réclamer, vérité, justice et libération.
UNE JUSTICE AUX ORDRES — UN ÉTAT HORS-LA-LOI
Au Togo :
le procureur de la république togolaise et certains magistrats instrumentalisent la justice pour criminaliser toute dissension,
des citoyens sont détenus pour un simple message partagé sur des réseaux sociaux,
les accusations d’atteinte à la « sûreté de l’État » sont fabriquées et fallacieuses,
les enquêtes indépendantes, ONG locales et internationales sont ignorées ou empêchées,
les décisions de la cour de justice de la CEDEAO, de l’ONU, du Parlement européen, sont piétinées,
Aucun procès équitable, aucune enquête indépendante n’ont été ouverts,
Un climat de peur musèle la société civile.
Prisonniers politiques du Togo
Agrandissement : Illustration 3
NOUS EXIGEONS
Nous citoyens, organisations, journalistes, défenseurs des droits humains, leaders religieux et communautaires, jeunes et étudiants, citoyen·ne·s du monde ;
EXIGEONS SOLENNELLEMENT :
La libération immédiate et sans condition de Goma Abdoul Aziz, Steeve Rouyar et de tous les prisonniers politiques du Togo ;
L’application intégrale et complète de la Résolution RC-B10-0377/2025 du Parlement européen ;
Le respect et l’application sans délai des décisions de la Cour de Justice de la CEDEAO ;
La mise en œuvre immédiate de l’Avis du Groupe de Travail de l’ONU sur la Détention Arbitraire ;
Une enquête internationale indépendante et contraignante sur :
Les tortures,
Les viols,
Les morts en détention,
Les menaces du Procureur et les pratiques d’intimidation du Parquet.
La protection immédiate des :
Avocats,
Journalistes,
Défenseurs des droits humains.
L’adoption de sanctions ciblées, contraignantes et définitives contre les responsables des violations systématiques et contre le Togo.
PROCÉDURE DE SANCTIONS
Nous demandons officiellement à la Commission européenne d’ouvrir immédiatement un examen approfondi de la situation des détenus politiques au Togo, des preuves de torture, viols, isolement et privation de soins, afin de proposer des sanctions ciblées et contraignantes.
Nous demandons ensuite au Conseil de l’Union européenne d’adopter, valider et rendre définitives ces sanctions, qui devront être appliquées sans délai par tous les États membres de l’Union européenne ou tous autres États alignés.
Nous exigeons notamment que :
L’ARTICLE 96 DES ACCORDS DE COTONOUsoit enclenché et activé immédiatement, conduisant à la suspension légale de toute coopération avec l’État togolais jusqu’à la libération effective de tous les détenus politiques ;
DES SANCTIONS CIBLEES ET DEFINITIVES incluant : gel des avoirs, interdictions de voyage pour les membres du gouvernement et responsables sécuritaires impliqués et tout membre de leur famille sur le territoire européen et ;
LA TRANSMISSION DES DOSSIERS AUX JURIDICTIONS régionales et internationales pour poursuites pénales : CEDEAO, CADHP, ONU, CPI.
ANNEXES ET RÉFÉRENCES OFFICIELLES :
Les preuves légales et rapports incluent notamment :