Article paru dans le journal Ferñent n° de décembre 2025
A.E.S : LE PLAN IMPERIALISTE OURDI CONTRE L’AES
Chronologie d’une attaque hybride déclenchée contre l'AES depuis le Mali.
Ce que nous révélons ici n’est pas une théorie : c’est la reconstitution minutieuse, étape par étape, d’un plan d’attaque hybride orchestré par les impérialistes occidentaux contre l’Alliance des États du Sahel (AES), avec le Mali comme cible prioritaire.
Une guerre sans armes visibles, mais avec des effets dévastateurs, désinformation massive, manipulation psychologique, sabotage économique et division interne sont les objectifs visés.
Voici la chronologie secrète de l’opération, telle qu’elle a été déployée ces dernières semaines.
PHASE 1 – LA PENURIE VIRTUELLE DE PRODUITS PETROLIERS A UN MOMENT SENSIBLE POUR FABRIQUER LE CHAOS PAR LA PANIQUE.
Tout commence par une opération de désinformation chirurgicale basée sur une action terroriste isolée. Des petits groupuscules terroristes instrumentalisés provoquent des incendies ciblés de citernes de carburant au moment où la disponibilité est au plus bas. Rien de stratégique, mais assez pour alimenter une campagne de panique sur une pénurie de produits pétroliers.
Sur les réseaux sociaux et dans les médias impérialistes, des trolls coordonnés diffusent des vidéos truquées, des messages alarmistes qui se résument à : « Plus d’essence demain ! Faites le plein maintenant ! »
Résultat ? Une surconsommation artificielle qui vide les réserves en 48 heures. Ce qui n’était qu’un incident devient une crise nationale. La pénurie est virtuelle au départ, mais réelle à l’arrivée.
Objectif atteint : Le Mali semble incapable de gérer ses approvisionnements de base en produits pétroliers, mais la réaction des autorités fait déjouer ce plan par des ravitaillements records
PHASE 2 – L’INTIMIDATION INFORMATIONNELLE POUR FAIRE CROIRE QUE LE JNIM CONTROLE TOUT
Une fois la panique virtuelle installée dans l’actualité et sur les réseaux sociaux alors que réalité du terrain est tout autre, place à la guerre psychologique au sein de l’opinion nationale et internationale.
Des vidéos montées en studio circulent : des hommes en turban menacent Bamako, font croire qu'ils ont bloqué des routes, et qu’ils encerclent la capitale malienne, rien de concret, rien de réel, mais ils s'arrangent pour tout rendre viral.
Le message : « Le JNIM est partout. L’armée malienne est impuissante. Bamako est encerclée. »
Ces vidéos ne sont pas une initiative de groupe esseulé et sans commandement du JNIM, elles sont “une commande de la DGSE”, diffusées par des comptes troll pilotés depuis l’étranger.
But recherché : Démoraliser la population, discréditer l’armée, semer le doute sur la souveraineté malienne. Alors que depuis le déclenchement de leur plan les groupes esseulés du JNIM sont éprouvés par les assauts des armées de l’AES, des offensives qui ne cessent de réduire en cendre les bases et de neutraliser les combattants esseulés qui se terrent dans les forêts, sans capacités conséquentes.
PHASE 3 – LES MEDIAS OCCIDENTAUX ENTRENT EN SCENE POUR AMPLIFIER L’ILLUSION D’UN BLOCUS
Tous les médias du réseau France Médias Monde soutenu par des médias impérialistes relaient l’information sans vérification, sans fondement, sans preuve qui se résume comme suite : « Bamako sous blocus du JNIM. Carburant épuisé. Capitale encerclée. »
Aucune image, aucune source crédible, mais seulement des soi-disant « experts anonymes » et des « témoins sur place anonymes. »
Le récit est martelé : le Mali s’effondre. Avec pour objectif de faire douter les Maliens en cachant les défaites quasi quotidiennes des terroristes, c’est-à-dire en occultant les prouesses de l'armée sur tous les plans et en dramatisant la situation à répétition.
PHASE 4 – LES CHANCELLERIES JOUENT LEUR ROLE DANS LE PLAN PAR LE RAPPEL DES RESSORTISSANTS A BASE DE COMMUNIQUES ALARMISTES
Les ambassades occidentales passent à l’action :
- Communiqués officiels : « Situation sécuritaire critique au Mali, blocus terroriste sur le carburant, risque d’effondrement imminent. » Mais ce qui trahit cette partie du plan est que le rappel des ressortissants n’est suivi d’aucune autre action comme, avions affrétés, familles rapatriées en urgence. Rien, juste un communiqué alarmiste et laissant les ressortissants vaquer à leurs occupations. Mieux, aucun communiqué n'est suivi d’effet car les ressortissants ne se sentent pas concernés au vu de la réalité stable qu’ils vivent au Mali et à Bamako. Ce n’est pas de la prudence. C’est une opération de communication pour légitimer la panique et faire pression sur les autorités maliennes.
Objectif caché : Provoquer une révolte populaire ou une fracture au sein du pouvoir. Le ministre des affaires étrangères a remis de l’ordre dans les rangs en remettant les diplomates face à la réalité qui est que tout va bien, si eux-mêmes, sont toujours là, c'est que tout va bien. Donc ces communiqués doivent cesser où ils devront d'abord quitter Bamako.
PHASE 5 – LES ENTREPRISES OCCIDENTALES VONT ENTRER EN JEU AVEC UNE TENTATIVE DE SABOTER LA CHAINE D’APPROVISIONNEMENT
Les entreprises maritimes entrent dans la danse :
- CMA CGM entreprise maritime française se lance en premier avec la suspension partielle des opérations terrestres au Mali. Suite à la réaction de l'autorité, elle reviendra sur sa décision. MSC prend le relais suspend à son tour les activités terrestres au Mali.
Justification officielle : « Insécurité, manque de carburant, risques pour le personnel » tout ça pour appuyer l'illusion d'une situation catastrophique au Mali. Alors que la réalité du terrain est carrément stable et que des convois de citernes ne font que rentrer sur Bamako sans incident.
En réalité après l'échec de CMA CGM, le rôle de MSC est de vraiment travailler à créer et à “aggraver la crise” de ravitaillement. Heureusement l’AES est là pour pallier, des citernes quitteront le Niger pour le Mali et feront un trajet sans incident preuve que la menace est juste une illusion.
Objectif caché qui est visé : créer des files d’attente interminables des véhicules d'approvisionnement, et paralyser les transports de ravitaillement pour tenter de concrétiser l’illusion d’un Mali en souffrance. Parce qu’ils n’ont plus des terroristes pour faire des actions d'éclat, l'armée malienne est aux aguets et d’ailleurs nettoie les coins et recoins suspects.
PHASE 6 – LA DGSE ACTIVE SES TROLLS POUR TENTER DE SAUVER LE PLAN QUI S'ECROULE FACE A LA REALITE DU TERRAIN, ILS INVENTENT DES FAUX OTAGES, DE FAUX MILLIONS, UNE FAUSSE APPARITION DE IYAG AGALY, UNE FAUSSE RECEPTION DE MUNITIONS ET D’ARMEMENT.
La DGSE prend le relais avec des opérations d’intoxication sophistiquées :
- Fausse négociation d’otages émiratis avec Iyad Ag Ghaly qui va aboutir au paiement d’une rançon de « 50 millions de dollars, armes, munitions livrées au nord du Mali a Iyad en personne qui serait apparu à Tabankort. »
- Rumeurs de rupture entre les présidents de l’AES : « Traoré et Goïta en froid. Le Burkina lâche le Mali. » “Tiani intercède pour la réconciliation”
Ces fakes news grossières sont diffusées par des trolls professionnels de la DGSE et à travers leurs canaux de désinformation, relayés par des apatrides maliens.
But double recherché :
- Redonner espoir aux jihadistes démoralisés (les faire croire à un ravitaillement imminent)
- Semer la confusion dans les cercles dirigeants de l’AES.
La réalité bat en brèche encore cette partie du plan car les ministres de la défense de l'AES ont tenu une réunion à Niamey récemment dont l'objet est l’intensification des opérations de la force unifiée qui est d’ailleurs en opération dans les 3 frontière où elle inflige des défaites cuisantes aux terroristes malgré l’appui dont ils bénéficient de certains pays frontaliers sous injonction française. Un hélicoptère qui devait repeupler les terroristes a été détruit avec tous ses occupants.
PHASE 7 – MAINTENIR VIRTUELLEMENT UNE ILLUSION D’EFFONDREMENT DU MALI POUR TENTER UNE ACTIVITE MILITAIRE CONTRE LES INSTITUTIONS DE L’ETAT MALIEN. FAIRE CROIRE QUE LE MALI NE TIENT PLUS, POUR ENCOURAGER LEURS COMPLICES A AGIR DE L'INTERIEUR
Aujourd’hui, la machine en marche est grippée avant même la fin du plan que voici en résumé :
Après l’illusion « Plus de carburant dans 72h. » qui a été utilisée pour créer la pénurie, l'étape suivante est de créer l’illusion de : « L’État malien ne peut plus payer les fonctionnaires. », puis la dernière illusion : « Bamako va tomber. »
Ces messages sont massivement relayés sur X, WhatsApp, TikTok, Facebook, LinkedIn
Mais regardez les faits, la réalité est que :
- Les réserves stratégiques du Mali sont intactes et stables.
- L’armée malienne a repris le contrôle de l'étendue du territoire et fait le ravitaillement tout en détruisant les bases terroristes et neutralisant les malheureux comme des mouches.
- Les citernes continuent de rentrer à Bamako avec les produits pétroliers.
La crise est artificielle. L'effondrement est un mensonge.
L’AES résiste. Le plan impérialiste est dévoilé et désamorcé avant même qu’il n'aboutisse. Ce plan n’est pas nouveau. Il a été testé en Syrie, au Venezuela, en Biélorussie.
Mais l’AES est un bloc imprenable : la résilience malienne, la solidarité burkinabè et nigérienne, la mobilisation populaire ont brisé le récit.
La vérité éclate maintenant. Ce n’est pas le JNIM qui encercle Bamako. Ce sont les impérialistes qui sont encerclés par leur propre mensonge.
Partagez massivement. La guerre de l’information se gagne par la vérité.
Agrandissement : Illustration 3
Journaliste révolutionnaire, Écrivain burkinabè https://www.linkedin.com/in/wangninzerbo/