Avec seulement 24% d’avis favorables dans les sondages ! Une première historique dans les anales.
Notre président qui a perdu toute sa superbe, apparait lors de son discours très fatigué, le visage pour le moins ravagé, voir même en complète déliquescence. Je subodore que des abus de toutes sortes durant sont séjour à Marrakech en sont probablement la cause.
C’est bien la première chose qui apparaît à l’écran. Il lit son prompteur la bouche pâteuse en s’appliquant tellement qu’il coupe les phrases de manière incohérente et qu’on ne ressent pas la moindre conviction dans ses propos. On croit voir un acteur médiocre de série "B", lisant un texte confus, trop écrit qu’il ne comprendrait même pas. Bref, on a l’impression d’avoir un mauvais Chirac, à côté de son sujet, déconnecté de la réalité, qui marcherait à côté de ses pompes, sans la chaleur en prime et le sens de l’État de l’ancien président.
Nicolas Sarkozy ne semble même pas croire ce qu’il lit.
Bien sûr, la récession a été moins forte en France qu’ailleurs (c’est une bien maigre consolation avec plus de 4 millions de chômeurs), mais la reprise aussi, comme sont venus le rappeler pendant les vacances les chiffres du chômage et du PIB. L’emphase lourde et pénible mise sur le sauvetage du régime des retraites de la faillite ou sur l’effort de recherche ou encore d’investissement dans les PME n’est pas crédible. A force de trop parler, de trop promettre, le président a perdu toute autorité de la parole.
Sa côte de popularité qui baisse chaque jour le ramène à lui-même, à ses échecs cuisants, et un bilan catastrophique. Sans parler des affaires.
Personne n’en veut plus c’est clair avec 24% ! C’est un désaveu total retentissant qui s’élève jusqu’au sein de sa majorité.
L’heure pour lui est à ʺla tentative désespérée de la séductionʺ en vue de 2012… Sa dernière carte. Mais le charme est définitivement rompu. Il court tout droit se ramasser une ʺvesteʺ de première… En revanche, il pourra toujours se consoler au Fouquet’s avec ses amis.