ʺCinq ans de prison et 4,9 milliards de dommages-intérêts pour Kervielʺ.
Soit 16 600 ans pour rembourser la somme, avec son salaire actuel de consultant informatique, qui
s'élève à 2 500 euros environ par mois.
S’il commence à payer toute sa descendance sera plombée pour des générations et subira cette injustice. Dans le cas contraire, il lui faudra attendre une prescription trentenaire et subir l’assaut permanent des huissiers.
C’est à mon sens une sentence des plus fantaisistes totalement disproportionnée, unilatérale par rapport aux responsabilités professionnelles engagées. Qu’il soit coupable sur le plan professionnel c’est un fait, il
devrait être sanctionné comme tel avec des responsabilités partagées de sa hiérarchie.
En revanche, la partie adverse n’endosse aucune responsabilité dans cette affaire au point même, de charger à l’extrême toutes les fautes sur la personne quelle à engagée dans le but unique de faire des profits à outrance sans moralité, ni état d’âme.
On peut aisément concevoir qu’il est permis de péter un câble dans ce contexte que le stresse génère.
Il est possible de comprendre les réactions de rejet que provoque un tel jugement par sa partialité.
ʺLes juges suivent les consignes : il fallait le massacrer, ils l'ont faitʺ, a dénoncé René Coupa, le fondateur du comité breton de soutien à Jérôme Kerviel, créé dans sa ville natale de Pont L'Abbé.
Qu'il soit jugé pour faute professionnelle, d'accord, mais dire que la Société générale n'était pas au courant, ʺc'est lamentableʺ.
Même stupéfaction de son ancien professeur d'anglais : ʺJ'ai franchement honte d'être Français, on ne peut plus faire confiance à la justice, quand on voit qu'un non-lieu a été requis contre Jacques Chirac ( Ce n'est pas la seule
affaire dans les hautes sphères) et que parallèlement on demande des milliards d'euros à quelqu'un qui ne pourra jamais les payerʺ.
Cette affaire est indéniablement lamentable, elle illustre bien en vérité le climat qui règne dans notre pays.