Quand la saga des mauvaises nouvelles continue en rafales.
En politique comme ailleurs, les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Mardi matin, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva l'a rappelé avec une certaine cruauté à son homologue français Nicolas Sarkozy,en déclarant que l'achat de l'avion français Rafale, qu'il avait promis en 2009, mais pas signé, se fera sans lui. C'est-à-dire qu'il ne se fera probablement pas.
C'est assurément un camouflet de plus asséné au dernier moment pour l'Elysée. C'était à prévoir depuis longtemps déjà. (voir mes précédents billets sur ce sujet).
la nouvelle présidente Dilma Rousseff doit faire face à de sérieux problèmes économiques ayant conduit à l'annonce de coupes budgétaires sévères dans tous les secteurs, sauf les programmes sociaux.
Actuellement elle doit trouver une solution à un problème plus urgent mais aussi récurent qui perdure depuis quelques mois, cette inflation galopante de 5% qui inquiète à juste titre les instances du pouvoir en place.
Il y a fort à parier que le contrat FX-2 est tout simplement mort et enterré et que le Brésil se contentera des modernisations déjà signées, notamment avec la France qui a réalisé avec ce pays deux magnifiques contrats portant sur l'achat d'hélicoptères EC725 et surtout de quatre sous-marins Scorpène et d'un cinquième que les Brésiliens doteront eux-mêmes d'un réacteur nucléaire.
Ce qui confirme bien l'analyse de mon précédent billet quand je parle "de sortie honorable à la brésilienne" . Il faudra donc se contenter des autres contrats signés, lesquels seront honorés.
Le Rafale qui fait actuellement l'objet de négociations avec les Émirats arabes unis, le Koweït et la Libye aura-t'il peut-être plus de succès de ce côté. Il ne faut cependant pas trop espérer sur les compétences de notre VRP national ni se faire duper par ses fanfaronnades à travers ses déclarations... La réalité est toute autre dans la cours des grands... Notre petit homme n'y a pas encore sa place au demeurant.