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Billet de blog 12 janvier 2011

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Seuls, isolés, proies des prédateurs.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Dans le monde entier, des tribus ont décidé de rester à l’écart de la société nationale et même des autres peuples indigènes.

Cela ne veut pas dire qu’ils demeurent " inconnus " ou " inchangés ". La plupart sont déjà connus et quel que soit leur degré d’isolement, ils s’adaptent en permanence à l’évolution de leur environnement.

Beaucoup ont des contacts occasionnels, parfois hostiles, avec les tribus voisines. Ils savent très bien que d’autres sociétés les entourent.


L’Amazonie brésilienne abrite le plus grand nombre de tribus isolées au monde. La FUNAI, le département des affaires indigènes du gouvernement brésilien, estime leur nombre à 70.

Leur volonté de ne pas établir de contact avec les autres tribus ou avec le monde extérieur résulte très certainement de rapports antérieurs désastreux, de l’invasion continue de leurs territoires et de la destruction de leur environnement forestier.


Par exemple, les groupes isolés résidant dans l’État de l’Acre sont probablement des survivants de l’époque du boom du caoutchouc, durant laquelle de nombreux Indiens furent réduits en esclavage.


Le "dernier de sa tribu"


On pense que cet homme est le dernier survivant de son groupe qui fut probablement massacré par des éleveurs occupant la région de Tanaru dans l’État du Rondônia.


Il vit seul et est constamment en fuite.


Nous ne savons pas son nom, ni de quelle tribu il fait partie, ni quelle est sa langue.


Il est parfois désigné comme " l’homme dans le trou " à cause des grands trous qu’il creuse soit pour attraper des animaux soit pour s’y cacher.


Il rejette toute forme de contact.


La FUNAI lui a démarqué un petit territoire en forêt pour le protéger. Il est entouré de toutes parts par des fermes d’élevage.


Fin 2009, l’homme avait été la cible d’hommes armés. Beaucoup de fermiers avaient pour habitude de se servir d’hommes armés pour tuer les Indiens isolés dans l’État du Rondônia.



En 1998, deux hommes piripkura, Mande-i et Tucan, sortirent de la forêt de leur propre volonté. L’un d’eux était malade et fut hospitalisé.


Pendant la courte période qu’il passa à l’hôpital, il raconta comment son peuple avait une population bien plus importante les années précédentes, comment il avait été massacré par des Blancs, et comment son ami et lui avaient erré dans la forêt en chassant, pêchant et cueillant pour survivre.


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