Pourquoi la presse française est-elle moribonde malgré les aides de l’état ? Alors que dans d’autres parties du monde elle y est florissante et en pleine expansion sans aucune aide ?
Serait-ce en l’occurrence un syndrome français ?
Une mauvaise gestion en est-elle la cause principale ?
Les principaux actionnaires sont-ils trop voraces sur les dividendes ?
Il semble que les journalistes mais aussi les pigistes, bénéficient d’un meilleur statut au sein des entreprises de presse à l’étranger, voir même valorisant dans les pays émergents ou l’illettrisme y est pour le moins récurrent. Tout ceci apparait bien contradictoire…
Tout n’est pas idyllique cependant car une certaine censure existe, mais avec un peu de finesse et beaucoup de psychologie, il est souvent possible en faisant preuve de doigté de la contourner dans certains pays, notamment en Amérique latine ou je travaille.
Pour une meilleure indépendance il serait préférable de se libérer de toute aide soit-elle, ou d'emprise, mais aussi d'assistanat.
Seule la publicité doit couvrir les dépenses... (Éviter tout monopole des régies).
Le montant des abonnements doit être considéré comme un plus.
Maintenir une stratégie promotionnelle annuelle attractive pour dynamiser et valoriser l’image du support aux yeux des lecteurs. Ceci suppose d’avoir en interne sa propre régie avec des commerciaux créatifs et compétents.
Le coût parfois exorbitant des supports dissuade le lectorat de la presse écrite.
Le lecteur lambda détermine son choix par ordre de priorité en fonction de son budget. La crise est aussi passée par là.
L’achat d’un quotidien papier est une dépense onéreuse pour qui aux yeux d’une majorité relève plus du superflus… Alors qu’une information télévisuelle même censurée dans son contenu est plus accessible à tous.
D’autres voies plus réactives sont à explorer, internet en est une. Reste à trouver la bonne formule de viabilité.
Ceci étant dit, arrêtons de contempler avec pessimisme notre nombril, trouvons plutôt des idées concrètes. Soyons créatifs.
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