Le conte de fin d’année une fiction très ordinaire…
Il était une fois un gnome très petit, juché sur ses talonnettes, qui hantait le Palais de l’Élysée déambulant dans les couloirs tel un fantôme l’air nerveux, et courroucé, la mine mauvaise… Mais consultant sa Rolex d’un geste saccadé, désynchronisé tel un électron libre. On eu cru qu’il lui manquait quelques neurones.
Il pestait contre ses sbires (contre Fion en particulier qui lui fait de l’ombre), la bouche déformée de haine vindicative, l’écume aux lèvres, l’œil mauvais.
Bon sang qu’il était laid quand il est contrarié! Un vrai grincheux (des sept nains) de W.D. Je dirais même plus, un véritable Quasimodo,un Dracula échappé des Carpates.
Le seul à garder ses faveurs était son cher B considéré comme son frère de lait, aussi teigneux. A eux deux ils formaient une belle paires…(Je vous laisse conclure).
Dans la nuit, au fond des galeries désertes, on pouvait entendre résonner d’une petite voix fêlée, feutrée, faire des vocalises, puis de finir sur un appel des plus pressants - ʺChouchou ! Viens au lit, finis de te tourmenter, 2012 est encore loinʺ. C’était sa tendre et douce à l’œil glacial de mante religieuse, trônant le visage de marbre sans expression, dans un lit immense ressemblant à un catafalque de l’époque Vénitienne.
Dans la pénombre de la pièce et parmi les falbalas, dans une chemise de satin, on pouvait distinguer les reflets dorés de sa peau bronzée depuis son retour d’escapade au Maroc.
Le ʺChouchouʺ en question apparut dans l’embrasure de la porte tout penaud, la tête basse, le regard fuyant, réprimant à grande peine contre son gré sa mauvaise humeur et ses ressentiments inavouables…
Désireux de ne pas contrarier sa douce, il glissa sa funeste carcasse sous les draps auprès de sa belle qui lui tourna derechef le dos dans un ultime soupir. Contrarié, il resta dans le noir les yeux grands ouverts le reste de la nuit à échafauder moult plans et stratégies avec son esprit de censure surdimensionnée égale à son égo de ploutocrate exacerbé.
Quelqu’un à la plume experte et légère pourra t’il écrire la suite de ce conte ?