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Billet de blog 12 mars 2014

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Samizdat. Recto.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

   Dans l'érotisme vécu, intériorisé, de l'amour total, et non pas ni seulement sexuel, ni seulement "éthéré", mais conjonction en une union de ces deux là dans le rassemblement androgyne extérieur et intérieur, dans l'érotisme vécu, pénétration du logos et enlacement de l'eros, réunion alchimique du roi et de la reine, vibre peut-être l'eau de feu, le feu vaporeux de la pierre immobile et vivante, l'éternel être de l'astre.

Pierres ces étoiles sont vos bijoux

                   fils de l'étincelle

                   filles de l'éclair

la brulure de l'amour est la trace sur nos coeurs du passage du doigt de l'ange.

La chute ici, comme un signe d'une possible montée l'aspiration au divin en nous

dans l'inspiration  d'un éclair qui éclaire en nous le silence harmonieux de l'éternité, l'innombrable éclat du diamant brisé en une multitude de mots comme signe de la présence de l'imprononçable.

    Grain de joie au sein d'une mélancolie sombre, tendresse au sein de la tristesse, langueur, douceur, sombre torture calme, passion lente, mémoire d'un astre aveuglant, montée en puissance au sein de la faiblesse du fils de l'éclair vêtu de noir, Lucifer frôle du bout de ses doigts la joue de l'enfant androgyne qui vit en lui, et remonte, retourne et renonce au vieil homme.

   Voici l'automne au ciel noir

couvrant de son aile la bordure d'arbres roux

dans l'odeur putrescente

voici l'eau qui suinte et mouille

voici l'homme

écartelé entre le haut et le bas

le sourire d'en haut et le sourire d'en bas

tout ça est biffé

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