Une dimension religieuse permanente
Selon François Huguenin "il existe une trame commune entre le christianisme et la fondation de la France. Il est impossible de séparer les fils de la tapisserie sans tout couper. Le catholicisme est la matrice de la France". Un autre historien du nom de Rémi Brague vient confirmer cette thèse de François, en avaçant que "dans notre pays, il n'y a jamais eu de situation dans laquelle le politique n'ait eu aucune dimension religieuse, et vice versa". Par ailleurs, la mise en place de la Réforme, qui prôna le Christ comme seul médaiteur, la foi comme seul horizon, etc. a profondement bouleversé les bases de la monarchie.
Dès lors, nous assistons à l'apparition des guerres religieuses au XVIe siècle, car l'idée d'avoir plusieurs religions dans un même royaume, n'était pas normal. Ainsi, le protestantisme est considéré par certains historiens comme l'évènement marquant le début de la Révolution.
Le vivre ensemble volé en éclat
Selon Nicolaen Le Roux, secrétaire général de l’association des historiens modernistes des universités françaises, les guerres religieuses étaient "la rencontre entre des aspirations spirituelles (des urbains cultivés et lecteurs ont voulu faire leur salut en dehors de l’Église) et des insatisfactions politiques (attisées par la mort inattendue, sans héritier immédiat, d’Henri II)".
Instauration de la paix religieuse sous le concordat
Afin de mettre fin au processus révolutionnaire, Napoléon Bonaparte met en place la paix religieuse. AInsi, sous le concordat l'état s'est appuyé sur le catholicisme pour garantir l'ordre social dans l'empire.
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