C’est une amie qui m’a parlé de Médiapart en juillet 2008 : “ tu verras, c’est une initiative intéressante !”. Séduite par le projet et convaincue qu’une presse libre doit être indépendante et participative, je me suis abonnée.
Je me souviens encore du premier article que j’ai lu sur « les caisses noires de l’UIMM ». J’ai apprécié les analyses de Mathieu Magnaudeix et de Martine Orange, la distance de Stéphane Alliès, la rigueur intellectuelle de Jade Lindgaard, la passion de Sylvain Bourmeau . J’ai apprécié le ton, la qualité des enquêtes, et l’implication des journalistes sur le fil de discussion de leurs articles avec nous , les lecteurs.
J’ai aimé les rencontres faites sur les fils de discussion même si j’ai regretté qu’elles soient parfois brouillées par des interventions répétitives et inutilement agressives.
J’ai aimé la qualité des débats. J’ai moins aimé la réponse d’Edwy Plenel quand je me suis interrogée sur la pertinence de boycotter le débat sur l’identité nationale et de laisser le champ libre à ceux qui voulait l’instrumentaliser.
J’ai apprécié de pouvoir écrire librement sur mon blog même si parfois les réactions étaient un peu vives.
J’ai parfois envisagé d’arrêter mon abonnement quand je passais plusieurs semaines sans pouvoir le lire faute de temps. Je ne l’ai jamais fait car j’ai toujours pensé que Médiapart, c’était un petit coin de liberté à préserver.
Aujourd’hui, je suis fière que « mon journal » prouve, par la qualité de ses enquêtes, son indépendance au service de l’éthique républicaine.
Un grand merci à toute l’équipe de Médiapart.