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Billet de blog 27 février 2009

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Honte au Medef de Guadeloupe

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ce matin, je lis le journal France-Antilles du jour pleine d'espoir suite aux messages diffusés hier sur la possibilité d'un accord en Guadeloupe. .En première page de ce journal , en gros titre "Un accord déjà contesté". De fait , un accord a bien été signé entre le LKP et 3 associations patronales dans la nuit. Mais en lieu et place d'un légitime soulagement pour cette issue somme toute raisonnable , c'est un discrédit en régle mené par le Medef à l'encontre de cet accord qui s'étale sur cinq pleines pages du journal . Entre le patron local du Medef qui "aurait "été menacé par Elie Domota, les accusations contre le LKP de prendre les patrons en otage, le discrédit jeté sur les responsables du LKP et autres témoignages sur les supposées méthodes du LKP . Face à cette offensive mensongère, le préfet de Guadeloupe a du publier un communiqué vigoureux pour indiquer qu'à aucun moment, le patron du MEDEF guadeloupéen n'avait été physiquement menacé .

Malgré cinq semaines d'une grève exemplaire pourtant déstabilisée par une gestion calamiteuse des négociations par le gouvernement, malgré la mise à jour aveuglante des monopoles honteux de quelques uns sur l'économie de guadeloupe, malgré une plateforme de 132 propositions dont beaucoup très pertinentes capable de donner à la Guadeloupe les véritables leviers pour un développement harmonieux futur , malgré un peuple français soutenant ce mouvement pour sa légitimité, le MEDEF continue à jouer la mauvaise foi et la provocation.

C'est le Medef qui aujourdhui prend les patrons de PME et de TPE de Guadeloupe en otage . Car les patrons du MEDEF ont les moyens d'attendre contrairement aux autres . Car les patrons du MEDEF bénéficient toujours de leurs immenses privilèges .Les patrons du MEDEF avaient déja fait capoter le premier accord en téléphonant à François Fillon et en faisant rappeler Yves Jego. Aujourdhui, ils sont au pied du mur et refusent ce que l'ensemble des acteurs jugent raisonnable

Face à un peuple qui somme toute réclame un minimum de justice sociale et républicaine, quelques puissants jouent un jeu indigne et dangeureux. Jusqu'ou ce refus de l'évidence va-t-il nous mener ?

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