Sortie du nucléaire: une obligation morale mais aussi une opportunité démocratique, économique et sociale.

L'engagement écologique et la sortie du nucléaire ne sont pas seulement une obligation morale vis à vis de nous, de nos proches et de nos descendants, mais aussi une "opportunité" democratique et une "opportunité" économique et sociale à court et moyen terme:Une opportunité démocratique car cet engagement doit être individuel et collectif, dans chaque groupe auxquels nous participons: la famille, le cercle d'amis, l'association de proximité, la commune, etc. jusqu'au pays, à l'Europe voire ONU. Il est illusoire de penser que nous règlerons tout par des décisions prises aux niveaux "supérieurs", (c'est même l'assurance d'un échec), mais que la réussite passera par la décision et l'action de chacun à chacun de ces niveaux. Cela nous amènera à abandonner le modèle gigantesque (type EDF, multinationale pétrolière, etc.) mais favorisera les mini- voire les micro-réalisations. ( voir l'excellent dossier du Monde: http://abonnes.lemonde.fr/planete/thematique/2011/05/18/energies-renouvelables-ce-qui-marche_1523732_3244.html )Le rôle des institutions nationales ou supra nationales sera de promouvoir ces réalisations en actionnant les leviers à sa disposition, aides financières, impôts, réglementation, mise en place de procédures d'arbitrage, indépendance des expertises, valorisations et publicité des réalisations et des réussites, et j'en oublie certainement...Une opportunité économique et sociale à court et moyen terme: plutôt que de dénier au renouvelable la possibilité de satisfaire jamais nos besoins énergétiques, il nous faut faire confiance dans notre intelligence collective, dans nos chercheurs et dans l'avenir. Le discour écologique doit cesser d'être un discours catastrophiste pour devenir un discours positif, créatif et joyeux! Si nous nous en donnons les moyens, nous trouverons de nouvelles techniques d'extractions et d'économie d'énergie, nous améliorerons la rentabilité de celles déjà connues. Ce sera générateur d'emploi et de richesses collectives (brevets, production, distribution, stockage). Je pense que l'Allemagne va le démontrer dans les années à venir, et si nous laissons les profiteurs-idiots continuer à nous gouverner, nous pourrons dans 5 ou 10 ans nous lamenter que notre méchant voisin contrôle tout.C'est donc une véritable révolution que nous devons initier. Mais aujourd'hui, révolution ne voudra pas dire "grand soir", mais basculement progressif par le travail personnel et collectif dans le respect des valeurs républicaines de liberté, d'égalité et de fraternité.Pour ma part, je pense que c'est la mission du PS de la rendre possible sur le plan politique et économique. C'est le sens de mon engagement. Et au sein du PS, je pense que c'est A. Montebourg qui, par ses propositions tant économiques qu'institutionnelles, me parait le mieux désigné pour nous entrainer sur cette voie.