En sillonnant la campagne, nous atteignons Fontvieille et le Moulin de Daudet planté sur la colline. Pour parvenir à Arles, nous passons aux côtés de l’Abbaye de Montmajour, un ancien monastère bénédictin classé monument historique. Mes petits enfants sont impressionnés par les arènes romaines, lieu des corridas et des courses de taureaux camarguais.
Passant aux abords du théâtre antique, nous parcourons les ruelles de la ville ancienne jusqu’au Rhône dans lequel on vient de découvrir un buste de Jules César. Ils rechignent à l’idée de visiter un quelconque musée, préférant poursuivre notre promenade vers la Camargue des étangs, des manades, des chevaux sauvages et des flamants roses.
Ce n’est pas l’époque du pèlerinage des gitans aux Saintes Maries dela Mer. Cela ne nous empêche pas de déambuler dans les rues pittoresques de la cité où les boutiquiers font florès. Dans une gargote, les petits goinfres ne font qu’une bouchée de la côte de taureau servie avec des frites. Je leur réserve une surprise.
Le bac du Sauvage franchit le petit Rhône, puis une route sinueuse traverse le vignoble des Costières et rejoint la cité médiévale d’Aigues-Mortes. Encerclée dans ses remparts, elle n’a pris aucune ride, sans doute encore plus belle que lorsque le roi Saint Louis s’embarqua pour les Croisades.
Impossible de clore cette escapade sans la visite de Nîmes, l’Amphithéâtre et le Temple de Diane. Encore une journée où nous avons côtoyé l’histoire à grands pas, depuis 2500 ans avant J.-C. jusqu’à nos jours.