Parfois, je désire être coupé du MONDE dans lequel je vis. Non pas pour l’éternité… - cela viendra déjà assez vite - mais une semaine, un mois, réfugié au fond d’une grotte ou dans une contrée perdue, loin de tout contact humain. Un souhait sans doute égoïste de ne pas connaître ni de se préoccuper de mes semblables. A ce jour ma curiosité maladive m’empêche de le faire, je rempile chaque jour pour ingurgiter une actualité répétitive.
Mettons tout de même de côté les enquêtes de Mediapart, comme le scoop d’Edwy Plenel de ce matin. Pour rien au monde je ne l’aurais manqué, même à 9h00, me privant de la grasse matinée dominicale.
A part les faits divers, de quoi sommes-nous informés depuis des mois ? Les sujets tournent en boucle dans les médias. Impossible d’y échapper à moins de boucler la radio, la TV, l’ordi, le portable et ne plus visiter au matin la jolie kiosquière. C’est elle, son sourire, sans doute, qui me manquerait le plus.
Depuis des semaines, des mois, rien n’a changé sur la planète terre en capilotade. J’ai retrouvé un vieux journal du début de l’année et je peux vous affirmer que les sujets qui fâchent sont toujours là, en septembre. Pas nécessaire de les citer, vous les connaissez aussi bien que moi.
Si je reste muet durant quelques jours, donc coupé du Monde, je vous conterai mon expérience au retour !