AVEC LE BONJOUR D’ALFRED…
On parle de lui dans toute la presse, en particulier le 10 décembre, jour anniversaire de la mort de l’inventeur de la dynamite.
Cela ne vous dit rien la dynamite qui a provoquée la mort de milliers de personnes ? Encore une histoire de guerre, dites-vous, un passé mortifère à oublier !
Et pourtant, ça a « éclater » à tout rompre à Stockholm de jour là ! Des records d’applaudissements lors de l’attribution des Prix Nobel aux gagnants qui logiquement n’ont rien à voir avec la dynamite ...
C’est grâce à l’invention de cet explosif par Alfred Nobel que le célèbre et convoité prix Novel existe. Sans doute pris de remords, le fabricant d’armements a légué sa fortune colossale à la Fondation qui décerne cinq prix Nobel différents.
Comme tout le monde le sait, celui de la littérature a été décerné cette année à une femme, l’écrivaine française Annie ERNAUX. Compte tenu de son âge avancé, elle n’aura pas le loisir de profiter pleinement des retombées financières du prix (900.000 euros) et du produit à la puissance dix des ventes de ses bouquins !
Les avis et les critiques sur la prose de Ernaux sont controversés. Sur quarante ans, ses écrits sur la vie qui va des petites gens, celle des femmes notamment, sont essentiellement autobiographiques et forcément répétitifs. Le métro, les bus, les gares SNCF et les supermarchés n’ont plus de secrets pour elle et ces lecteurs… Des méchants vont jusqu’à prétendre que cette éternelle amoureuse a écrit vingt fois le même livre dans un style raplapla !
Alfred a manqué le coche… Dans sa lancée, pourquoi n’aurait-il pas créé le prix Dynamite qui dénoncerait chaque année les affreux de tout genre qui sévissent sur la planète. La liste est loin d’être exhaustive :
- Violence humanitaire – Tuerie civile - Dictature – Corruption – Pression psychologique – Endoctrinement – Lavage de cerveau, etc.
FO 12.12.22