Il n’y a pas d’âge pour battre sa femme !
Les auteurs selon des estimations:
45 % sont âgés de 30 à 60 ans,
36 % au-delà de 60 ans
et 19 % entre 15 et 30 ans
Quelques motifs : rejet, humiliation, faible estime de soi, colère/rage, culpabilité, manque de régulation affective, tendance à être violent, à maltraiter sur le plan émotionnel, insécurité, jalousie, envie de tout contrôler et dominer.
Le nombre des femmes victimes en France de l’agression de leur conjoint ou d’un tiers est estimé à 200.000 par année, à raison de 2/3 sur le plan physique et de 1/3 d’ordre psychologique.
A noter que 7 femmes victimes sur 10 déclarent avoir subi des faits répétés.
Suite aux viols ou tentatives de viol qu’elles ont subi, seules 12 % des victimes ont porté plainte (qu’elles aient ensuite maintenu ou retiré cette plainte).
LE HARCELEMENT SEXUEL a lieu au travail ou dans des espaces de pouvoir (attouchements du sexe, des seins ou des fesses, baisers imposés par la force, le pelotage. Les harceleurs peuvent avoir différents profils psychologiques. Les victimes racontent comment des collègues, patrons, connaissances ou de simples inconnus les ont harcelées sexuellement dans la rue ou le métro. Qu’est-ce qui motive de tels agissements et quel est le profil des harceleurs ?
La Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF) s'est vue confier, par son décret de création du 3 janvier 2013, la fonction d'observatoire national des violences faites aux femmes, dont il a défini les actions…
Le Grenelle contre les violences conjugales s’est déroulé en automne 2019 sous l’impulsion du gouvernement. Cette période a aussi donné lieu à de nombreuses analyses sur le sujet, afin de comprendre le mécanisme de ces violences. À partir de cette étude, nous avons été amené à interroger le croisement entre âge et sexe des victimes, qui est exponentiel entre 18 et 60 ans, car il montre quinze fois plus de femmes victimes.
#MeToo est un mouvement social encourageant la prise de parole des femmes dans le but de faire savoir que le viol et les agressions sexuelles sont plus courants que ce qui est souvent supposé, et de permettre aux victimes de s'exprimer sur le sujet.
Il en est de même des médias, de l'internet et des réseaux sociaux qui abordent largement le sujet.
En effet, il y a pas d’âge, selon les statistiques, pour que l’homme se comporte comme un goujat envers des femmes de tout âge, des étudiantes, des jeunes mariées, des femmes d’âge mûr ou des grands-mères.
Il est cependant impossible d’établir le nombre et la condition sociale des agresseurs. Un chiffre surprenant : 16 % des femmes ayant consultées des médecins, gynécologues en particulier, prétendent avoir été agressées !
fo. 12.01.2023