Pétasse, c’est le seul mot qui me vient à l’esprit pour qualifier la « Mutti » de Bonn ! Le jour où elle a proposé l’accueil de 800.000 réfugiés, elle avait sans doute ingurgité 3 litres de bière de Munich et des graines de bonté. Après avoir décuitée, elle ferme ses frontières à l’empire austro-hongrois dans le but de ramener à la raison les faux-frères européens de l’Est.
Où va l’Europe avec une chancelière à la tête d’une Allemagne qui joue à la marelle avec ses partenaires. La plupart, d’ailleurs, sont déjà hors jeu, ils ne sont là que pour la parade et les subventions. Un bruit court que la chère Angela s’est fait rattraper en chaise roulante par son ministre des finances brandissant une pancarte : 6 milliards, le prix à payer pour les 800.000 ! Des peanuts par rapport à la balance des paiements positive de 288 milliards d’euros en 2014…
Les Hongrois ont la mémoire courte, 200.000 réfugiés ont fui leur pays lors de l’invasion des chars russes à Budapest en 1956. L’occident les ont accueillis à bras ouverts. Au diable la charité chrétienne de ce peuple dont 75% sont de religion catholique et protestante. Héritage du communisme, les areligieux font 15% et les 10% restants ne se prononcent pas, surtout s’ils sont musulmans ou juifs !
L’Europe est en voie d’éclatement, les accords de Schengen passent à la trappe, créant une crise humanitaire et financière dont on ne se relèvera pas de sitôt. L’extrême droite se lèche les babines, finie « l’invasion » des Rom et des plombiers polonais. Les Européens ne s’aiment pas, alors comment pourraient-ils aimer les demandeurs du droit d’asile du Moyen Orient, suspectés d’être des intégristes musulmans.
Les persécutés ont franchi des chemins de torture pour sauver leur vie et atteindre une pseudo liberté qu’on leur refuse, ou qu’on distribue au compte-goutte. Proche du but, des nostalgiques du mur de Berlin leur dressent, aujourd’hui des barricades de barbelés, demain des tranchées et des miradors. L’indignité humaine est à son paroxysme, qu’ils crèvent en route, on s’en fout depuis plus de quatre ans