La première, celle de l’Algérie, date de soixante ans que l’on « célèbre » aujourd’hui ! Il a fallut coloniser ce pays durant 132 ans, faire une guerre fratricide de part et d’autre pour qu’enfin le « peuple » arabo-musulman obtienne sa libération.
Libre, un bien grand mot, car il est toujours dominé par les édiles, l’armée, les corrompus qui se sont partagés le pouvoir de manière dictatoriale au détriment de la diplomatie. Comme si cette revendication légitime, n’avait eu d’autre but que de favoriser les leaders du FLN et leurs descendants.
Peine perdue de revenir sur les accords bricolés de mars 1962 voués à l’échec. Le Général voulait vite en finir sans se soucier des conséquences. C’est typique d’un comportement militaire qui n’a que faire des civils algériens, des pieds-noirs et des Harkis !
En juin 1990, l'entrée des islamistes du Front islamique du salut (FIS) dans le champ politique, remportent des élections municipales du 21 juin 1990. Le FIS arrive également en tête du premier tour des élections législatives du 26 décembre 1991, avec 47 % des voix exprimées (le taux d'abstention étant de 41 %), ce qui provoque l'intervention de l’armée, qui interrompt le processus électoral au début de l’année 1992.
L'Algérie entre dans une vague de violence et de terrorisme qui durera une décennie de guerre civile algérienne. Ce conflit coûta la vie à, selon les estimations entre 60 000 et 200 000 personnes avec des milliers de disparus et un million de personnes déplacées.
Dans l’actuelle situation, sociale, humanitaire catastrophique de l’Algérie il est urgent de procéder à une deuxième tentative de décolonisation...