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Billet de blog 22 septembre 2008

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La fête des Olives vertes...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Mouries, la plus grande commune oléicole de France, célèbre ce week-end la fête des olives vertes destinées à la confiserie. On les cueille durant trois semaines dès le début septembre. La partie liquide de l’olive ne s’est pas encore transformée en huile. La mutation se fera après la mi-octobre. Ici, dans le pays, les olives vertes, les salonenques, sont éclatées de façon artisanale, trempées dans l’eau claire durant une semaine, puis quelques jours dans l’eau salée et du fenouil.

Ce « village » de 3000 habitants, situé au pied des Alpilles, à proximité de la plaine de la Crau, est resté fidèle à ses traditions ancestrales, aux fêtes taurines, folkloriques et bachiques. Le cours Paul Révoil, du nom d’un ministre plénipotentiaire mouriésien du 19ème, se transforme en un vaste marché et accueille durant deux jours les oléiculteurs de la région, les brocanteurs, les marchands des quatre saisons et de produits régionaux.

L’une des curiosités à découvrir est l’ancien moulin à huile de Saint Michel, construit en 1744:

Depuis la création récente du golf de Servannes, le tourisme a fait son apparition dans le bourg. Les Belges raffolent des moules-frites servies par Anne-Marie et José au Grand Café du Cours. Ceux qui préfèrent la côte de taureau ou le confit de canard découvriront l’Auberge du Vallon de Gayet et sa cheminée monumentale. Rassurez-vous, c’est au Vieux Four que la cuisine de Frédéric vous livre toutes les saveurs provençales.

Un lieu incontournable : Le Relais des Baux, le fief de Robert, un original, un aficionado qui, selon les on-dit ou la légende, aurait accueilli dans son auberge Orson Wells, Ava Gardner et Dominguin réunis, preuve à l’appui :

Le dimanche, après la messe célébrée en grandes pompes… dix mille personnes se pressent, coude à coude, pour assister au cortège des Olives vertes. Ce ne sont que fanfares, galoubets, tambourins, attelages, calèches, gardians, chevaux, béliers, artisans, groupes folkloriques venus d’à coté qui défilent sous vos yeux éberlués. Toutes les femmes du pays se sont vêtues de leur costume provençal bigarré. Les Arlésiennes défilent, comme des madones fardées de cire, les lèvres de sang, stoïques, sans un clin d’œil pour le badaud.

(Pas facile de rivaliser avec Mediavu... mais j'essaie)

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