(Ou la paresse d’écrire...)
C’est bien de cela qu’il s’agit ! Voilà des mois que ce paresseux n’a écrit une seule ligne, voire deux à la rigueur. Pas un article sur son blog, le manuscrit d’un bouquin en souffrance depuis plusieurs mois. Tout juste quelques corrections en passant, une virgule et un point virgule déplacés, ou un paragraphe coupé en deux pour rendre le texte plus compréhensible.
Un exception… des (mini) courriels par contre, par politesse, histoire de répondre brièvement à quelques amis.
D’où vient cette paresse, comment l’expliquer, la justifier ? Doit-on le cataloguer dans la catégorie des cossards, des flemmards ou tire-au-flanc comme le Folivora ? Que non, il est physiquement actif malgré son âge et ses douleurs de vioc. C’est donc la tête qui ne fonctionne plus comme avant. Est-ce la mémoire, les sensations qui se volatilisent ou plutôt les réactions à une actualité démentielle. Car de ce côté-là, il y a matière à mille réflexions ou prise de position pour un scribouilleur.
De semaine en semaine, il trouve toujours une excuse à sa paresse, à la facilité, préférant la lecture de la presse et des bouquins qu’il dévore à journée faite.
Il doit se secouer les puces, s’imposer une discipline contre vents et marées, d’où cette lettre à un paresseux... une sorte de médication !
Oisivement vôtre