Présidentielle anti-démocratique
L’organisation actuelle de l’élection du Président(e)de la République est foncièrement anti-démocratique. Il est urgent de la réformer. Et pour cause, dimanche 24 avril 2022, près de 50 % des électeurs ne pourront exprimer sincèrement leur vote en fonction de leurs choix politiques et du programme qu’ils avaient fait au premier tour.
Pas étonnant que cela provoquera un ressentiment compréhensible, une critique du système, une forte abstention et un vote blanc.
Le deuxième tour est une supercherie car seuls les deux candidats arrivés en tête sont en lice et ne reflètent pas du tout la « vox populi » du premier tour.
Faute de mieux, bon nombre d’électeurs voteront pour l’un ou l’autre pour faire barrage et non par choix sincère et politique du programme de X ou de Z !
A mon humble avis, seul un unique premier tour serait vraiment démocratique, élisant celui recueillant le plus de voix.
Comme en général il y a trois forces politiques de quasi égale importance, à quelques points près, on pourrait aussi envisager un deuxième tour avec la participation des trois meilleurs du premier tour ! Ce qui, dans le cas particulier permettrait à la gauche de ne pas être absente.
Imaginons un scénario catastrophe… A 20.00 h, dimanche, impossible aux sondeurs de départager le vainqueur, pour cause d’un score frisant le 50/50 ! Dans plusieurs localité, des commandos de sont donnés le mot pour envahir les locaux de vote et détruire tant bien que mal les urnes et les bulletins...
Signe précurseur que la révolution est en devenir, comme certains fadas le prédisent ?